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Cette menace, s'ajoutant à celle brandie le 22 décembre par le Conseil régional de Midi-Pyrénées si la prolongation ultérieure de la ligne vers Toulouse était remise en cause, survient après l'annonce de la ministre de l’Écologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, de demander une évaluation de la pertinence socio-économique des prochaines lignes à grande vitesse. "Si le projet de LGV Tours-Bordeaux est bien confirmé, la réalisation effective de la liaison Bordeaux-Espagne semble elle directement menacée par cette annonce ministérielle", a écrit le président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Georges Labazée, dans un courrier adressé au Premier ministre, François Fillon. Il rappelle que son département contribue au financement du tronçon Tours-Bordeaux "pour un montant de 79 M EUR" et qu'il "attend des confirmations claires de l’État". "L'axe Bordeaux-Espagne est une priorité absolue pour notre désenclavement. Remettre en question l'ensemble de la ligne LGV est irresponsable", a pour sa part jugé la CCI d'Aquitaine.