
© Bostyn
«Motivés, compétents et soucieux de nos problématiques». C’est en ces termes qu’Arnaud Bostyn, gérant de l’entreprise Bostyn Logistique au Havre, qualifie les membres de l’équipe de Logistique Seine-Normandie qui ont répondu présents à ses côtés. «Sollicités par nos clients pour l’obtention du statut d’Opérateur économique agréé, c’est avec un peu d’appréhension que nous nous sommes engagés dans cette démarche de certification. LSN nous a permis de dédramatiser le processus et de gagner un temps considérable.
«Guider individuellement les entreprises vers le statut OEA»
Grâce aux conseils et au suivi de l’intervenant qui s’est mis à notre entière disposition, nous avons obtenu ce précieux label en août dernier». Pour LSN, cet enjeu «OEA» est en effet de taille car les PME haut-normandes de la chaîne logistique ont compris que le statut lancé en 2008 par les autorités douanières s’est rapidement invité dans la course à la compétitivité : «guider individuellement les entreprises vers le statut d’OEA, c’est les aider à gagner en compétitivité, en sécurité et c’est leur permettre d’être reconnu comme un opérateur fiable à l’échelle internationale», explique Valérie Rai-Punsola, chef de projet filière chez LSN. Dès 2010, LSN a donc mis en place son action «Objectif OEA» : «nous visons la certification de trente PME haut-normandes à l’horizon 2012. À ce jour, vingt-deux PME sont – ou ont été – accompagnées et six sont d’ores et déjà certifiées».
Facilitateur de projets
Depuis dix ans, LSN cherche également à valoriser la collaboration inter-entreprises. En 2009, une expérience pilote de «logistique collaborative» a ainsi été conduite avec le CRITT-T&L, aux côtés de six PME havraises (transporteurs, prestataires logistiques et chargeur), parmi lesquelles Bostyn Logistique : «l’idée consistait à mettre en commun nos flux au départ du Havre pour réduire nos coûts en même temps que nos émissions carbone», poursuit Arnaud Bostyn. L’expérience a permis la définition et la création d’un Système de distribution mutualisé (SDM) pour la collecte et la distribution optimisée des lots. «LSN nous a aidés à mettre au point ce mode opératoire, tant au niveau de la conception d’un logiciel adapté qu’au regard des aspects juridiques validés par l’Idit*», conclut A. Bostyn, qui salue le «facilitateur de projets» que constitue à ses yeux LSN.
Guider les acteurs de la filière dans un objectif de développement et d’innovation, c’est aussi accompagner les mutations économiques au sein des entreprises. C’est encore encourager les transporteurs routiers à s’engager dans une démarche de développement durable. «C’est enfin rencontrer les partenaires institutionnels et contribuer par exemple à la réflexion autour du rapport d’Antoine Rufenacht sur l’axe Seine, en apportant nos études, données et avis sur les projets logistiques», ajoute Florence Guentcheff, directrice générale de LSN.
*Institut du droit international des transports
Facilitateur de projets
Depuis dix ans, LSN cherche également à valoriser la collaboration inter-entreprises. En 2009, une expérience pilote de «logistique collaborative» a ainsi été conduite avec le CRITT-T&L, aux côtés de six PME havraises (transporteurs, prestataires logistiques et chargeur), parmi lesquelles Bostyn Logistique : «l’idée consistait à mettre en commun nos flux au départ du Havre pour réduire nos coûts en même temps que nos émissions carbone», poursuit Arnaud Bostyn. L’expérience a permis la définition et la création d’un Système de distribution mutualisé (SDM) pour la collecte et la distribution optimisée des lots. «LSN nous a aidés à mettre au point ce mode opératoire, tant au niveau de la conception d’un logiciel adapté qu’au regard des aspects juridiques validés par l’Idit*», conclut A. Bostyn, qui salue le «facilitateur de projets» que constitue à ses yeux LSN.
Guider les acteurs de la filière dans un objectif de développement et d’innovation, c’est aussi accompagner les mutations économiques au sein des entreprises. C’est encore encourager les transporteurs routiers à s’engager dans une démarche de développement durable. «C’est enfin rencontrer les partenaires institutionnels et contribuer par exemple à la réflexion autour du rapport d’Antoine Rufenacht sur l’axe Seine, en apportant nos études, données et avis sur les projets logistiques», ajoute Florence Guentcheff, directrice générale de LSN.
*Institut du droit international des transports