Le président bolivien, Evo Morales, a exprimé sa confiance dans une décision "équitable" de la Cour internationale de justice pour que son pays enclavé retrouve un accès souverain à l'océan Pacifique, que lui refuse le Chili depuis plus d'un siècle.
La Bolivie, pays le plus pauvre d'Amérique latine, cherche à ramener son voisin chilien à la table des négociations pour résoudre le différend sur l'accès précieux à la mer, qui mine leurs relations bilatérales. Devant la Cour internationale de justice (CIJ) basée à La Haye, lors du premier jour de l'audience lundi 19 mars, qui doit durer sept jours, La Paz a exhorté Santiago à reprendre les pourparlers, avançant que le Chili avait "l'obligation de négocier avec la Bolivie afin de parvenir à un accord".
130 ans de confinement maritime
Après plus de 130 ans de confinement maritime, "nous sommes venus ici pour démontrer au monde que le Chili n'a pas respecté ses engagements", a déclaré Evo Morales, dont la présence à La Haye symbolise l'importance de cette affaire pour son pays. "La cause de la Bolivie est une cause juste", a-t-il ajouté. La Bolivie est devenue enclavée après avoir perdu son accès à la mer à l'issue d'une guerre de quatre ans contre le Chili en 1883. Après plus d'un siècle de négociations infructueuses avec Santiago, La Paz a déposé une plainte auprès de la CIJ en avril 2013.
130 ans de confinement maritime
Après plus de 130 ans de confinement maritime, "nous sommes venus ici pour démontrer au monde que le Chili n'a pas respecté ses engagements", a déclaré Evo Morales, dont la présence à La Haye symbolise l'importance de cette affaire pour son pays. "La cause de la Bolivie est une cause juste", a-t-il ajouté. La Bolivie est devenue enclavée après avoir perdu son accès à la mer à l'issue d'une guerre de quatre ans contre le Chili en 1883. Après plus d'un siècle de négociations infructueuses avec Santiago, La Paz a déposé une plainte auprès de la CIJ en avril 2013.