
La CGT du port de Rouen redoute une centaine de suppressions d'emplois dans le conteneur © GPMR
La CGT, qui prépare une action de grande ampleur mardi 17 février à Rouen, a alerté l'entourage de Manuel Valls, en marge de la visite du Premier ministre dans cette ville, sur la "casse industrielle" qui se prépare, selon le syndicat. "Il va y avoir une convergence des luttes" a déclaré Fabrice Lottin, délégué CGT pour les personnels (hors dockers) du port de Rouen, car selon lui se prépare "une casse industrielle" dans la zone portuaire. Après avoir déjà provoqué des embouteillages monstres mardi 10 février, en bloquant le pont Flaubert, un des plus importants de la ville, la CGT s'apprête à récidiver, en plus grand, mardi 17 février. Il est notamment prévu une manifestation dans le centre-ville des ouvriers de l'usine de papier de la Chapelle Darblay (groupe UPM-Kymmene) qui doit perdre la moitié de ses effectifs, soit 196 salariés, à la faveur d'un plan social qui pourrait être enclenché à la fin du mois. Déjà, fin janvier, les ouvriers de l'usine, située à Grand-Couronne, avaient répandu dans la ville des kilomètres de papier en déroulant de grosses bobines et des kilos de "confettis" de papier recyclé. Quelques jours plus tard, ils avaient retenu pendant 24 heures des membres de la direction et quelques employés, au total 14 personnes, lors des négociations salariales. "Nous avons demandé au conseiller de Manuel Valls une extension des délais pour nous donner le temps de faire connaître notre contre-projet", a expliqué Gérard Sénécal, délégué CGT de l'usine papetière qui approvisionne la plupart des quotidiens parisiens en papier journal 100 % recyclé.
Seront également dans la manifestation des anciens salariés de la raffinerie de Petroplus. La CGT soutient un projet de reprise d'une petite société suisse qui prévoit le redémarrage de l'usine pour du raffinage pour le compte de pays africains. Enfin la CGT du port de Rouen redoute près d'une centaine de suppressions d'emplois dans l'activité conteneurs, en raison de la concurrence du port du Havre.
Seront également dans la manifestation des anciens salariés de la raffinerie de Petroplus. La CGT soutient un projet de reprise d'une petite société suisse qui prévoit le redémarrage de l'usine pour du raffinage pour le compte de pays africains. Enfin la CGT du port de Rouen redoute près d'une centaine de suppressions d'emplois dans l'activité conteneurs, en raison de la concurrence du port du Havre.