
© Franck André
Les fédérations CGT des transports, des ports et des finances vont lancer à la mi-février une campagne de sensibilisation à la toxicité des gaz utilisés pour détruire les moisissures et les animaux nuisibles dans les conteneurs avant leur empotage. "Cette action sera aussi relayée en Belgique et en Pologne, notamment, de manière à permettre une réflexion européenne", a expliqué Sébastien Géhan, délégué CGT aux douanes du Havre. La CGT avait déjà lancé "une alerte sanitaire" en 2010 pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur ce problème qui concernerait un conteneur sur cinq et qui fait l'objet d'une enquête dans "Le Monde" du 3 janvier.
Selon ce syndicaliste, des gaz "inodores et incolores" sont introduits dans les conteneurs, avant leur chargement, de manière à prévenir l'apparition de moisissures et pour détruire des animaux nuisibles (insectes...) qui pourraient être débarqués dans les pays de destination et perturber les écosystèmes. "L'introduction en 2004 du frelon asiatique en Europe s'est ainsi probablement faite par un conteneur de poteries chinoises", indique Sébastien Géhan.
Pas d'étude en France
Selon lui, le problème vient aussi, dans une moindre mesure, de la présence dans les conteneurs d'autres produits chimiques volatils dégagés par exemple par les colles utilisées pour assembler les meubles. Les douaniers sont directement concernés par ces émanations lors de l'ouverture des conteneurs pour des contrôles mais les plus exposés sont les manutentionnaires qui les vident dans les entrepôts. "Des études épidémiologiques ont été faites en Allemagne et aux Pays-Bas sur les conséquences de cette exposition mais pas en France", regrette Sébastien Géhan.
La CGT réclame donc que les pouvoirs publics français prennent "à bras-le-corps" ce problème de santé publique, qui concerne aussi les consommateurs, au-delà des mesures déjà prises notamment par les douanes vis-à-vis de leurs agents. Ceux-ci sont invités depuis 2010 à utiliser le cas échéant des tenues de protection, à se placer sur le côté du conteneur lors de son ouverture et à attendre un délai d'une trentaine de minutes avant toute intervention, pour permettre son aération.
Selon ce syndicaliste, des gaz "inodores et incolores" sont introduits dans les conteneurs, avant leur chargement, de manière à prévenir l'apparition de moisissures et pour détruire des animaux nuisibles (insectes...) qui pourraient être débarqués dans les pays de destination et perturber les écosystèmes. "L'introduction en 2004 du frelon asiatique en Europe s'est ainsi probablement faite par un conteneur de poteries chinoises", indique Sébastien Géhan.
Pas d'étude en France
Selon lui, le problème vient aussi, dans une moindre mesure, de la présence dans les conteneurs d'autres produits chimiques volatils dégagés par exemple par les colles utilisées pour assembler les meubles. Les douaniers sont directement concernés par ces émanations lors de l'ouverture des conteneurs pour des contrôles mais les plus exposés sont les manutentionnaires qui les vident dans les entrepôts. "Des études épidémiologiques ont été faites en Allemagne et aux Pays-Bas sur les conséquences de cette exposition mais pas en France", regrette Sébastien Géhan.
La CGT réclame donc que les pouvoirs publics français prennent "à bras-le-corps" ce problème de santé publique, qui concerne aussi les consommateurs, au-delà des mesures déjà prises notamment par les douanes vis-à-vis de leurs agents. Ceux-ci sont invités depuis 2010 à utiliser le cas échéant des tenues de protection, à se placer sur le côté du conteneur lors de son ouverture et à attendre un délai d'une trentaine de minutes avant toute intervention, pour permettre son aération.