
La CGT a interpellé jeudi 8 décembre les parlementaires en vue du prochain débat le 15 décembre à l'Assemblée nationale sur l'avenir des voies navigables, demandant notamment que le domaine public fluvial reste propriété de l'État. "Le domaine public fluvial ne doit pas être transféré à l’Agence nationale des voies navigables de France comme l'ont décidé en première lecture les sénateurs", soutient la fédération CGT de l'équipement et de l'environnement.
Le 12 octobre, le Sénat a adopté un projet de loi regroupant l'ensemble des agents, de droit public et de droit privé, qui travaillent à l'exploitation, l'entretien et le développement des voies navigable à la nouvelle Agence des voies navigables de France. Cette institution regroupera les 4.000 agents des services de navigation de l'État (éclusiers, barragistes, personnels d'entretien) et les 400 salariés de l'établissement public des Voies navigables de France (VNF). "Nous avons signé un protocole d'accord le 24 juin qui prévoit que la propriété des voies navigables demeure propriété de l'État", a rappelé Francis Combrouze, secrétaire de la fédération.
Le projet de regroupement avait entraîné des grèves et perturbé l'activité fluviale à l'appel de la CGT, de FO et de la CFDT début mai, puis début juin. La CFDT, la CGT et l’UNSA avaient ensuite signé le 24 juin un accord sur cet établissement.
La CGT se "méfie du transfert à l'Agence parce qu'il redoute "que des pans entiers du domaine public puissent être vendus ou bradés sans que le parlement ou les élus aient leur mot à dire". Le syndicat a également appelé les parlementaires "à la vigilance sur les moyens humains et à considérer que la diminution de 10 % des effectifs d’ici 2013 ne garantit pas l’avenir de la voie d’eau".
Le 12 octobre, le Sénat a adopté un projet de loi regroupant l'ensemble des agents, de droit public et de droit privé, qui travaillent à l'exploitation, l'entretien et le développement des voies navigable à la nouvelle Agence des voies navigables de France. Cette institution regroupera les 4.000 agents des services de navigation de l'État (éclusiers, barragistes, personnels d'entretien) et les 400 salariés de l'établissement public des Voies navigables de France (VNF). "Nous avons signé un protocole d'accord le 24 juin qui prévoit que la propriété des voies navigables demeure propriété de l'État", a rappelé Francis Combrouze, secrétaire de la fédération.
Le projet de regroupement avait entraîné des grèves et perturbé l'activité fluviale à l'appel de la CGT, de FO et de la CFDT début mai, puis début juin. La CFDT, la CGT et l’UNSA avaient ensuite signé le 24 juin un accord sur cet établissement.
La CGT se "méfie du transfert à l'Agence parce qu'il redoute "que des pans entiers du domaine public puissent être vendus ou bradés sans que le parlement ou les élus aient leur mot à dire". Le syndicat a également appelé les parlementaires "à la vigilance sur les moyens humains et à considérer que la diminution de 10 % des effectifs d’ici 2013 ne garantit pas l’avenir de la voie d’eau".