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La Chine tente d'améliorer l'image et l'efficacité de ses ministères. L'annonce la plus spectaculaire a été le démantèlement du ministère des Chemins de fer, dont la réputation était durement entamée et dont les services vont être placés sous le contrôle du ministère des Transports. Une Administration d’État des chemins de fer sera chargée du fonctionnement administratif du défunt ministère, des normes techniques ferroviaires, de la sécurité sur le réseau et du contrôle de la qualité. Les missions commerciales de l'ex-ministère seront elles confiées à une autre agence d’État, chargée notamment du transport fret et passager, selon un rapport présenté dimanche 10 mars à l'Assemblée nationale populaire (Parlement), dont la session annuelle se déroule actuellement à Pékin.
Un commandement unique
Pékin va par ailleurs placer sous un commandement unique ses diverses administrations chargées de faire respecter la loi dans les zones maritimes, dans un contexte d'aggravation d'une dispute de souveraineté avec le Japon. Cette mesure vise à "sauvegarder les droits et intérêts maritimes du pays", a déclaré Ma Kai, secrétaire général du Conseil des affaires de l’État (gouvernement), dans un discours prononcé devant le Parlement. Pour exercer son autorité dans les espaces maritimes qu'elle estime siens, la Chine envoie actuellement des navires de patrouille relevant de divers ministères, tels les garde-côtes qui dépendent du ministère de la Sécurité publique (police) ou les bateaux de surveillance des pêches gérés par le ministère de l'Agriculture. "L'efficacité laisse à désirer", a d'ailleurs reconnu M. Ma. D'où le décision de confier à l'Administration océanique d’État (SOA) le commandement unifié des moyens de surveillance des mers, comprenant les douanes mais sans la marine de guerre chinoise qui fait elle partie de l'Armée populaire de libération. L'Administration océanique d’État est placée sous l'autorité du ministère du Territoire et des Ressources naturelles, mais sa direction opérationnelle pour le maintien de l'ordre va être confiée au ministère de la Sécurité publique (police). Les relations sino-japonaises sont actuellement au plus bas en raison d'un conflit de souveraineté sur un petit archipel en mer de Chine orientale, appelé Diaoyu en Chine et Senkaku au Japon.
Un commandement unique
Pékin va par ailleurs placer sous un commandement unique ses diverses administrations chargées de faire respecter la loi dans les zones maritimes, dans un contexte d'aggravation d'une dispute de souveraineté avec le Japon. Cette mesure vise à "sauvegarder les droits et intérêts maritimes du pays", a déclaré Ma Kai, secrétaire général du Conseil des affaires de l’État (gouvernement), dans un discours prononcé devant le Parlement. Pour exercer son autorité dans les espaces maritimes qu'elle estime siens, la Chine envoie actuellement des navires de patrouille relevant de divers ministères, tels les garde-côtes qui dépendent du ministère de la Sécurité publique (police) ou les bateaux de surveillance des pêches gérés par le ministère de l'Agriculture. "L'efficacité laisse à désirer", a d'ailleurs reconnu M. Ma. D'où le décision de confier à l'Administration océanique d’État (SOA) le commandement unifié des moyens de surveillance des mers, comprenant les douanes mais sans la marine de guerre chinoise qui fait elle partie de l'Armée populaire de libération. L'Administration océanique d’État est placée sous l'autorité du ministère du Territoire et des Ressources naturelles, mais sa direction opérationnelle pour le maintien de l'ordre va être confiée au ministère de la Sécurité publique (police). Les relations sino-japonaises sont actuellement au plus bas en raison d'un conflit de souveraineté sur un petit archipel en mer de Chine orientale, appelé Diaoyu en Chine et Senkaku au Japon.
"La Chine unifie ses moyens de surveillance des mers"
En démantelant le ministère des Chemins de fer, Pékin espère tirer un trait sur les controverses qui ont ces dernières années entaché l'édification rapide du réseau ferroviaire chinois. Parmi ceux-ci figurent la chute pour corruption de l'ancien ministre des Chemins de fer, Liu Zhijun, qui attend de comparaître devant la justice, et la collision de deux TGV qui avait fait quarante morts le 23 juillet 2011 dans l'est du pays.