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Quelques jours après l'entrée en vigueur des quotas d'échange d'émissions de CO2 dans le ciel européen, les Chinois n'ont pas changé d'avis sur le sujet. "Bien entendu, la Chine ne va pas coopérer avec l'Union européenne sur l'ETS", a déclaré Chai Haibo, secrétaire général adjoint de la China Air Transport Association (Cata), qui regroupe l'essentiel des compagnies aériennes du pays. "La Cata est fermement opposée à la mauvaise pratique européenne consistant à obliger unilatéralement des compagnies internationales à entrer dans l'ETS", a-t-il précisé.
Par cette taxe instaurée au 1er janvier, les Européens veulent imposer à toutes les compagnies aériennes, quelle que soit leur nationalité, d'acheter l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. À 8 euros la tonne de CO2, la mesure devrait rapporter 256 millions d'euros en 2012, selon la Commission européenne.
Mais les compagnies chinoises n'ont pas l'intention de fournir les plans de surveillance carbone aux pays de l'UE ni de «négocier des politiques préférentielles avec l'Union européenne». Au contraire, des mesures de rétorsion sont toujours envisagées au niveau des plus hautes autorités de l'État.
Mécontentement général
De leur côté, les compagnies américaines dénoncent une mesure discriminatoire et ont déposé un recours en Grande-Bretagne, mais leurs arguments ont été rejetés par la Cour européenne de justice. Ceux des Européens sont récusés par 26 des 36 membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), dont les États-Unis, la Chine et la Russie. Ceux-ci ont adopté début novembre une résolution non contraignante recommandant d'exempter les compagnies étrangères de la taxe carbone de l'UE. La Chambre des représentants a même adopté un projet de loi interdisant aux compagnies aériennes américaines de s'acquitter de cette taxe.
Par cette taxe instaurée au 1er janvier, les Européens veulent imposer à toutes les compagnies aériennes, quelle que soit leur nationalité, d'acheter l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes, pour lutter contre le réchauffement climatique. À 8 euros la tonne de CO2, la mesure devrait rapporter 256 millions d'euros en 2012, selon la Commission européenne.
Mais les compagnies chinoises n'ont pas l'intention de fournir les plans de surveillance carbone aux pays de l'UE ni de «négocier des politiques préférentielles avec l'Union européenne». Au contraire, des mesures de rétorsion sont toujours envisagées au niveau des plus hautes autorités de l'État.
Mécontentement général
De leur côté, les compagnies américaines dénoncent une mesure discriminatoire et ont déposé un recours en Grande-Bretagne, mais leurs arguments ont été rejetés par la Cour européenne de justice. Ceux des Européens sont récusés par 26 des 36 membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), dont les États-Unis, la Chine et la Russie. Ceux-ci ont adopté début novembre une résolution non contraignante recommandant d'exempter les compagnies étrangères de la taxe carbone de l'UE. La Chambre des représentants a même adopté un projet de loi interdisant aux compagnies aériennes américaines de s'acquitter de cette taxe.