
© China Railway
Un constructeur de trains chinois a annoncé qu'il allait commencer à vendre au conglomérat industriel allemand Siemens des pièces issues de sa technologie pour la grande vitesse ferroviaire. Selon le groupe CNR, il s'agit de la première fois que du matériel de train à grande vitesse est exporté de la Chine vers le Vieux continent, alors même que ce pays a acquis sa technologie grâce à des transferts étrangers. Le contrat d'un montant dépassant 11 millions d'euros concerne des éléments en alliage d'aluminium de la structure des voitures, a indiqué un responsable de la compagnie CNR. Siemens "fera de nouvelles commandes si les premières réussissent leurs examens (de qualité)", a-t-il déclaré en précisant qu'il était probable que la Chine devienne un "fournisseur régulier" d'un tel matériel.
Fière de sa technologie, la Chine a entrepris d'exporter du matériel pour la grande vitesse alors que son propre réseau n'a pris du service qu'en 2007. La deuxième économie du monde a aujourd'hui le plus long réseau du globe de lignes à grande vitesse, qui totalisait 8.358 kilomètres fin 2010. Il doit dépasser 13.000 km en 2012 et atteindre 16.000 km en 2020.
Les fabricants chinois de matériel roulant CSR Corp et CNR Corp ainsi que le China Railway Group et la China Railway Construction Corp affrontent donc aujourd'hui des multinationales comme le français Alstom, le canadien Bombardier et l'allemand Siemens sur le marché mondial, même si leurs exportations ont souffert après une collision mortelle entre deux trains en juillet 2011 dans l'Est de la Chine.
Fière de sa technologie, la Chine a entrepris d'exporter du matériel pour la grande vitesse alors que son propre réseau n'a pris du service qu'en 2007. La deuxième économie du monde a aujourd'hui le plus long réseau du globe de lignes à grande vitesse, qui totalisait 8.358 kilomètres fin 2010. Il doit dépasser 13.000 km en 2012 et atteindre 16.000 km en 2020.
Les fabricants chinois de matériel roulant CSR Corp et CNR Corp ainsi que le China Railway Group et la China Railway Construction Corp affrontent donc aujourd'hui des multinationales comme le français Alstom, le canadien Bombardier et l'allemand Siemens sur le marché mondial, même si leurs exportations ont souffert après une collision mortelle entre deux trains en juillet 2011 dans l'Est de la Chine.