
© Sernam
La Fédération nationale des transports routiers (FNTR), s'inquiète des retards de paiement auprès des sous-traitants de Sernam, mis en redressement judiciaire et repris partiellement par Geodis depuis le 7 mai. "Il apparaît (...) que, contrairement aux assurances qui avaient été données à de multiples reprises, les entreprises de transport pourraient ne pas être réglées des sommes dues, notamment pour les mois de mars et avril", a déclaré la FNTR, qui estime que "le non-paiement de ces sommes mettrait en grave péril le sort de ces entreprises de transport et de leurs milliers d'emplois". Selon elle, les sommes dues aux sous-traitants (plus de 6.000 entreprises concernées) atteignent "11 millions d'euros par mois d'activité".
Geodis a précisé "que son offre de reprise des actifs de Sernam" avait "expressément exclu les contrats en cours avec les fournisseurs de cette entreprise et en particulier les sous-traitants". "Il appartient donc à ceux-ci d'obtenir le paiement de leurs créances nées du fait des prestations réalisées pour compte de Sernam, au cours de la période d'observation, auprès de l'administrateur judiciaire", a ajouté la filiale de la SNCF.
La FNTR dit avoir "mis en place au niveau national une cellule de crise et d'accompagnement des entreprises" et "saisi l'administrateur judiciaire puis le liquidateur judiciaire des difficultés de règlement rencontrées". Elle appelle les entreprises concernées à mettre en œuvre "toute procédure judiciaire utile" et appelle "la nouvelle gouvernance à se saisir" du dossier.
Geodis a précisé "que son offre de reprise des actifs de Sernam" avait "expressément exclu les contrats en cours avec les fournisseurs de cette entreprise et en particulier les sous-traitants". "Il appartient donc à ceux-ci d'obtenir le paiement de leurs créances nées du fait des prestations réalisées pour compte de Sernam, au cours de la période d'observation, auprès de l'administrateur judiciaire", a ajouté la filiale de la SNCF.
La FNTR dit avoir "mis en place au niveau national une cellule de crise et d'accompagnement des entreprises" et "saisi l'administrateur judiciaire puis le liquidateur judiciaire des difficultés de règlement rencontrées". Elle appelle les entreprises concernées à mettre en œuvre "toute procédure judiciaire utile" et appelle "la nouvelle gouvernance à se saisir" du dossier.