La France reste loin d'atteindre ses objectifs de réduction, selon le bilan de l'Observatoire climat-énergie des ONG Réseau action climat et Cler confirmé par le ministère de la Transition écologique.
Cet observatoire, pour la deuxième année consécutive, a comparé les objectifs définis par la stratégie nationale bas carbone (SNBC), adoptée dans le cadre de l'Accord de Paris pour le climat, et ceux de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui définit la politique énergétique de la France, avec ses émissions et sa consommation d'énergie réelles en 2018.
"Les neuf indicateurs principaux sont au rouge", constate Anne Bringault, du RAC. Les émissions de gaz à effet de serre nationales ont baissé de 4,2 % entre 2017 et 2018 après trois années de hausse, grâce à un hiver doux. Mais elles restent 4,5 % plus élevées que les objectifs de la France, selon le RAC. "Le budget carbone 2015-2018 (...) serait dépassé de 3,7 % sur l'ensemble de la période", selon le ministère.
Les secteurs les plus en échec sont ceux des transports et du bâtiment, selon l'observatoire. Les émissions de gaz à effet de serre du transport sont 12,6 % supérieures aux objectifs et celles du bâtiment de 14,5 %. Les transports représentent 31 % des émissions totales et le bâtiment un quart. "Le fret ferroviaire et fluvial sont en train de s'effondrer alors que le fret routier augmente", déplore Anne Bringault, tandis que "pour le bâtiment, nous ne sommes pas du tout sur le rythme des rénovations annoncées", soit 500.000 logements par an.
L'agriculture est aussi dans le rouge, mais dans une bien moindre mesure (+ 2,5 %), tout comme l'industrie (+ 0,6 %).
Cet observatoire, pour la deuxième année consécutive, a comparé les objectifs définis par la stratégie nationale bas carbone (SNBC), adoptée dans le cadre de l'Accord de Paris pour le climat, et ceux de la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui définit la politique énergétique de la France, avec ses émissions et sa consommation d'énergie réelles en 2018.
"Les neuf indicateurs principaux sont au rouge", constate Anne Bringault, du RAC. Les émissions de gaz à effet de serre nationales ont baissé de 4,2 % entre 2017 et 2018 après trois années de hausse, grâce à un hiver doux. Mais elles restent 4,5 % plus élevées que les objectifs de la France, selon le RAC. "Le budget carbone 2015-2018 (...) serait dépassé de 3,7 % sur l'ensemble de la période", selon le ministère.
Les secteurs les plus en échec sont ceux des transports et du bâtiment, selon l'observatoire. Les émissions de gaz à effet de serre du transport sont 12,6 % supérieures aux objectifs et celles du bâtiment de 14,5 %. Les transports représentent 31 % des émissions totales et le bâtiment un quart. "Le fret ferroviaire et fluvial sont en train de s'effondrer alors que le fret routier augmente", déplore Anne Bringault, tandis que "pour le bâtiment, nous ne sommes pas du tout sur le rythme des rénovations annoncées", soit 500.000 logements par an.
L'agriculture est aussi dans le rouge, mais dans une bien moindre mesure (+ 2,5 %), tout comme l'industrie (+ 0,6 %).