La France compte accroître ses exportations de céréales en 2013-2014

La France compte accroître ses exportations de blé en 2013-2014, grâce à une récolte finalement satisfaisante tant en quantité que qualité, qui lui permet d'aborder de nouveaux marchés au Moyen-Orient et en Chine.
Selon des estimations de FranceAgriMer, la France devrait pouvoir exporter 18,8 millions de tonnes de blé, soit 5,7 % de plus que l'année précédente : 11 Mt destinées aux pays tiers et 7,1 Mt à l'UE. "Ces chiffres notablement élevés vers les pays tiers tiennent compte d'une production globalement satisfaisante, même si elle reste contrastée selon les régions", a expliqué mercredi 11 septembre Rémi Haquin, président du conseil spécialisé de FranceAgriMer pour la filière céréalière. Les moissons 2013 ont débouché sur une récolte de céréales évaluée à 67,5 Mt et relativement stable par rapport à 2012. Les conditions climatiques défavorables du début de campagne, avec une implantation difficile des cultures dès l'automne 2012, suivie par un hiver et un printemps froids et humides, avaient pourtant suscité des craintes sur les volumes et la qualité des céréales récoltées. Mais les fortes chaleurs de juillet ont permis de combler en partie les retards de croissance.

La qualité est au rendez-vous

Avec près de 5 millions d'hectares semés en blé tendre en 2013, la récolte est estimée à 36,7 Mt soit une hausse de 3 % par rapport à la campagne précédente. Celle de maïs est attendue à 15,7 Mt, en progression de 1,9 % sur un an. La qualité est également au rendez-vous puisque 58 % de la production de blé entrent dans la classe de qualité excellente "E 1", avec un taux de protéines compris entre 11 et 12,5 %. Par ailleurs, 23 Mt entreraient dans la classe des blés meuniers supérieurs contre 18,5 Mt en 2012. Rémi Haquin a relevé que cette "bonne qualité des blés" était "susceptible de modifier l'allure des exportations françaises dans les mois à venir". L'insuffisante teneur en protéines du blé français est depuis longtemps un facteur handicapant pour l'export vers les marchés les plus exigeants. "Nous restons confiants sur les possibilités françaises avec des perspectives d'ouverture en blé en Arabie saoudite et en Chine", a insisté Rémi Haquin. Même si pour le moment, le coût élevé de la logistique française "dessert" les ventes à l'international, a-t-il relevé.

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