
Le "Norman Asturias" opéré par LD Lines entre Montoir et Gijón © LD Lines
Sur la forme, Paris et Madrid affichent une volonté commune de poursuivre le développement des autoroutes de la mer entre la France et l’Espagne. "Au regard de l’accueil très favorable du secteur des transports, comme le prouvent les excellents résultats d’exploitation (de la ligne Gijón-Montoir, NDLR), les deux ministres des Transports, Frédéric Cuvillier et Ana Pastor, partagent le même avis pour faire avancer le projet de seconde route maritime entre Vigo et Nantes-Saint-Nazaire et, à terme, disposer d’une liaison maritime entre le Nord de la France et l’Espagne", selon une déclaration commune à l’issue de la réunion du 16 juillet dernier. Sur le fond, les positions divergent toutefois. Pour mémoire, Acciona Trasmediterranea, retenue pour la mise en œuvre de l’autoroute de la mer Vigo-Montoir via la compagnie exploitante Autopista del Mar Atlantica, a cédé sa participation à Compania Maritima Hispano Francesca. Cette transaction est intervenue au lendemain de la perte en 2009 de son contrat Gefco sur cette rotation au profit de Compania Maritima Hispano Francesca. Depuis, cette dernière s’efforce de compléter ce fond de cale et attend l’aval de Madrid et de Paris pour lancer la seconde autoroute de la mer, et être ainsi éligible auprès des autorités européennes aux subventions liées. Dans l’immédiat, seule l’Espagne a donné son feu vert… Un nouvel épisode de ce feuilleton à rebondissements pourrait intervenir à la fin de l’année, lorsque Gefco lancera son appel d’offre pour le renouvellement de son contrat entre Vigo et Montoir.
Liaisons ferroviaires
Un second volet de la rencontre entre Frédéric Cuvillier et Ana Pastor concernait l’avancement de la ligne ferroviaire à grande vitesse Barcelone-Figueras-Perpignan. Malgré la rareté croissante de capacités financières publiques des deux côtés des Pyrénées, Paris et Madrid souhaitent poursuivre l’aménagement de la ligne selon le calendrier convenu. Pour mémoire, depuis fin 2010, les TGV peuvent emprunter la liaison Perpignan-Figueras longue de 44 km via le tunnel du Perthus exploité par TP Ferro, filiale d’Eiffage, et ACS, concessionnaire de l’infrastructure pour cinquante ans. Le prolongement de la LGV jusqu'à Barcelone doit être achevé courant 2013. Côté français, le tronçon Nîmes-Montpellier fait l’objet d’un contrat de partenariat public-privé piloté par le groupe Bouygues avec ouverture prévue au second semestre 2017. En parallèle, les deux ministres se sont engagés sur le calendrier des procédures d’homologation des matériels roulants dans les deux pays en vue de la mise en service définitive de la section internationale. Il a ainsi été convenu que "des points réguliers seraient réalisés entre les administrations pour s’assurer du bon avancement des procédures".
Liaisons ferroviaires
Un second volet de la rencontre entre Frédéric Cuvillier et Ana Pastor concernait l’avancement de la ligne ferroviaire à grande vitesse Barcelone-Figueras-Perpignan. Malgré la rareté croissante de capacités financières publiques des deux côtés des Pyrénées, Paris et Madrid souhaitent poursuivre l’aménagement de la ligne selon le calendrier convenu. Pour mémoire, depuis fin 2010, les TGV peuvent emprunter la liaison Perpignan-Figueras longue de 44 km via le tunnel du Perthus exploité par TP Ferro, filiale d’Eiffage, et ACS, concessionnaire de l’infrastructure pour cinquante ans. Le prolongement de la LGV jusqu'à Barcelone doit être achevé courant 2013. Côté français, le tronçon Nîmes-Montpellier fait l’objet d’un contrat de partenariat public-privé piloté par le groupe Bouygues avec ouverture prévue au second semestre 2017. En parallèle, les deux ministres se sont engagés sur le calendrier des procédures d’homologation des matériels roulants dans les deux pays en vue de la mise en service définitive de la section internationale. Il a ainsi été convenu que "des points réguliers seraient réalisés entre les administrations pour s’assurer du bon avancement des procédures".