La France et la Turquie ont discuté mardi 20 novembre à Paris de coopération dans l'agroalimentaire, l'énergie et l'environnement à l'occasion d'une première rencontre bilatérale à caractère économique depuis mars 2011.
La France et la Turquie relancent leurs relations commerciales. "C'est l'ouverture d'une nouvelle époque dans les relations entre nos deux pays dans les domaines politique et économique", a déclaré le ministre turc de l’Économie, Zafer Caglayan. La ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a salué de son côté "un nouvel élan donné à la relation économique franco-turque". Mme Bricq doit se rendre en Turquie les 15 et 16 janvier, a annoncé le ministre turc en précisant qu'une attention particulière serait portée aux petites et moyennes entreprises à cette occasion.
Les deux pays ont signé mardi une feuille de route de leurs projets en matière de relations économiques et commerciales ainsi qu'un accord de coopération entre l'assureur-crédit Coface et la banque publique turque du commerce extérieur Türk Eximbank. Cet accord doit permettre à des entreprises françaises et turques de s'associer sur des marchés tiers, notamment des "pays difficiles tels que l'Irak, l'Afghanistan ou la Libye" où la Turquie est expérimentée. Les français Alstom et Fives seraient concernés par de tels projets.
Agroalimentaire, énergie et environnement
Trois groupes de travail ont été créés mardi, dans l'agroalimentaire et l'agriculture, l'énergie et l'efficacité énergétique ainsi que les services environnementaux. La Turquie est le quatrième client de la France hors Union européenne et Suisse avec un montant d'exportations de l'ordre de 5,46 milliards d'euros en 2011 (1,9 % des exportations françaises) supérieur à celles destinées au Brésil ou à l'Inde et quasiment au niveau de celles en direction de la Russie. La France se situe parmi les tout premiers pourvoyeurs d'investissements directs étrangers en Turquie avec 400 implantations françaises qui emploient 100.000 personnes.
Les deux pays ont signé mardi une feuille de route de leurs projets en matière de relations économiques et commerciales ainsi qu'un accord de coopération entre l'assureur-crédit Coface et la banque publique turque du commerce extérieur Türk Eximbank. Cet accord doit permettre à des entreprises françaises et turques de s'associer sur des marchés tiers, notamment des "pays difficiles tels que l'Irak, l'Afghanistan ou la Libye" où la Turquie est expérimentée. Les français Alstom et Fives seraient concernés par de tels projets.
Agroalimentaire, énergie et environnement
Trois groupes de travail ont été créés mardi, dans l'agroalimentaire et l'agriculture, l'énergie et l'efficacité énergétique ainsi que les services environnementaux. La Turquie est le quatrième client de la France hors Union européenne et Suisse avec un montant d'exportations de l'ordre de 5,46 milliards d'euros en 2011 (1,9 % des exportations françaises) supérieur à celles destinées au Brésil ou à l'Inde et quasiment au niveau de celles en direction de la Russie. La France se situe parmi les tout premiers pourvoyeurs d'investissements directs étrangers en Turquie avec 400 implantations françaises qui emploient 100.000 personnes.
