La Grèce a signé un "memorandum de compréhension" pour relancer la vente de l'ancien aéroport d'Athènes d'Hellenikon à un consortium arabo-gréco-chinois, dernière condition, selon elle, au déblocage d'une nouvelle tranche de prêts européens.
La Grèce a débloqué mardi 7 juin la privatisation d'Hellenikon pour recevoir de nouveaux prêts européens. Cet accord a été signé dans l'après-midi avec le consortium composé du grec Lamda et des groupes chinois, Fosun, et d'Abou Dhabi Al Maabar, a annoncé la porte-parole du gouvernement grec, Olga Gerovassili.
Une concession de 99 ans
Cette privatisation de 915 millions d'euros, prévoyant une concession de 99 ans pour l'aménagement d'un vaste complexe touristique dans la banlieue balnéaire d'Athènes, avait été suspendue après l'arrivée au pouvoir en février 2015 de la gauche d'Alexis Tsipras. Sa relance est "la dernière condition" mise par la zone euro pour le déblocage à la Grèce d'une nouvelle tranche de prêts de 7,5 milliards d'euros, désormais prévu la semaine prochaine, a affirmé Olga Gerovassili. Elle a toutefois précisé que d'ici la signature de la vente, prévue le 16 novembre prochain, les "négociations se poursuivront pour garantir l'intérêt public".
Après des mois de négociation laborieuse sur les mesures d'austérité et réformes administrées à la Grèce, les ministres des finances de la zone euro s'étaient accordés le 24 mai pour reprendre la perfusion financière à la Grèce, comme convenu en juillet 2015 pour lui éviter la sortie de l'euro. Mais ils avaient imposé de nouvelles conditions notamment en matière de privatisations, portant également sur la cession de 5 % des parts de l'opérateur téléphonique OTE à l'allemand Deutsche Telekom. Cette dernière question "doit être réglée d'ici le versement", seules des questions techniques restant en suspens, selon Olga Gerovassili.
Une concession de 99 ans
Cette privatisation de 915 millions d'euros, prévoyant une concession de 99 ans pour l'aménagement d'un vaste complexe touristique dans la banlieue balnéaire d'Athènes, avait été suspendue après l'arrivée au pouvoir en février 2015 de la gauche d'Alexis Tsipras. Sa relance est "la dernière condition" mise par la zone euro pour le déblocage à la Grèce d'une nouvelle tranche de prêts de 7,5 milliards d'euros, désormais prévu la semaine prochaine, a affirmé Olga Gerovassili. Elle a toutefois précisé que d'ici la signature de la vente, prévue le 16 novembre prochain, les "négociations se poursuivront pour garantir l'intérêt public".
Après des mois de négociation laborieuse sur les mesures d'austérité et réformes administrées à la Grèce, les ministres des finances de la zone euro s'étaient accordés le 24 mai pour reprendre la perfusion financière à la Grèce, comme convenu en juillet 2015 pour lui éviter la sortie de l'euro. Mais ils avaient imposé de nouvelles conditions notamment en matière de privatisations, portant également sur la cession de 5 % des parts de l'opérateur téléphonique OTE à l'allemand Deutsche Telekom. Cette dernière question "doit être réglée d'ici le versement", seules des questions techniques restant en suspens, selon Olga Gerovassili.
