
© Greek Motorway
La Grèce relance ses grands travaux autoroutiers, arrêtés par la crise. "Après des négociations difficiles, nous avons convenu avec les sociétés de concession de redémarrer les quatre autoroutes, à la condition évidemment qu'on parvienne à un accord avec les banques", a indiqué Kostis Hadzidakis. Le but des négociations avec les sociétés de concession était "d'adapter" les termes des contrats négociés en 2007 à la conjoncture actuelle.
80 % du projet initial
Le ministère a convenu avec les sociétés "de réaliser 80 % du projet initial", soit des autoroutes d'une longueur de 956 km au total contre 1.204 km initialement prévu, selon le ministère. Le redémarrage de ces chantiers va créer "25.000 emplois et tonifier l'économie" et surtout le secteur de la construction, en souffrance à cause de la crise de la dette, a souligné le ministre.
Dotées d'un budget initial de 5 milliards d'euros lors de la signature des contrats de concession en 2007, ces autoroutes dans le centre et le Sud du pays sont financées à 75 % par les sociétés de concession, qui bénéficient des recettes des péages. Le reste du financement provient de fonds européens et surtout des prêts bancaires. Selon le ministre, "quarante-trois banques grecques et internationales" participent au financement de ce projet, dont "des banques espagnoles, portugaises ou irlandaises". Les banques grecques, qui y participent à hauteur de 45 %, vont poursuivre le financement, a assuré le ministère, qui compte sur des fonds d'appui européens pour "combler le trou éventuel de financement". En novembre, la Banque européenne d'investissement (BEI) a approuvé un prêt de 650 millions d'euros en faveur de la Grèce pour soutenir la poursuite de la construction de ces autoroutes.
80 % du projet initial
Le ministère a convenu avec les sociétés "de réaliser 80 % du projet initial", soit des autoroutes d'une longueur de 956 km au total contre 1.204 km initialement prévu, selon le ministère. Le redémarrage de ces chantiers va créer "25.000 emplois et tonifier l'économie" et surtout le secteur de la construction, en souffrance à cause de la crise de la dette, a souligné le ministre.
Dotées d'un budget initial de 5 milliards d'euros lors de la signature des contrats de concession en 2007, ces autoroutes dans le centre et le Sud du pays sont financées à 75 % par les sociétés de concession, qui bénéficient des recettes des péages. Le reste du financement provient de fonds européens et surtout des prêts bancaires. Selon le ministre, "quarante-trois banques grecques et internationales" participent au financement de ce projet, dont "des banques espagnoles, portugaises ou irlandaises". Les banques grecques, qui y participent à hauteur de 45 %, vont poursuivre le financement, a assuré le ministère, qui compte sur des fonds d'appui européens pour "combler le trou éventuel de financement". En novembre, la Banque européenne d'investissement (BEI) a approuvé un prêt de 650 millions d'euros en faveur de la Grèce pour soutenir la poursuite de la construction de ces autoroutes.