
La Grèce va totalement libéraliser le cabotage pour attirer les croisières. "Un projet de loi pour lever complètement toutes les restrictions au cabotage va être soumis au Parlement" où l'actuel gouvernement de coalition socialiste-droite dispose d'une écrasante majorité, a déclaré le ministre du Développement, Michalis Chryssohoïdis, lors d'une conférence sur l'économie grecque à Athènes.
Pour attirer les grands croisiéristes
"Nous voulons que les grands croisiéristes viennent en Grèce et utilisent nos ports" a-t-il ajouté. La Grèce avait déjà libéralisé le cabotage par une loi votée en 2010, mais en maintenant certaines restrictions et conditions à l'égard des croisiéristes non européens, les obligeant notamment à s'engager par contrat avec les Pouvoirs publics sur la durée du stationnement du navire, en imposant une durée minimale par port pour tenter de maximiser les retombées financières locales.
Selon le vice-ministre de la Culture et du Tourisme, George Nikitiades, cité dans la revue maritime spécialisée «Seatrade Insider», les effets sur l'économie ne se feront sentir que d'ici trois ou quatre ans. "Nos études montrent que l'industrie des croisières pourrait ajouter 4 % au PIB du pays" d'ici trois ou quatre ans, a-t-il dit à cette revue. Le tourisme, qui représente quelque 15 % du PIB grec, est l'un des moteurs de l'économie grecque, en récession pour la quatrième année consécutive.
Pour attirer les grands croisiéristes
"Nous voulons que les grands croisiéristes viennent en Grèce et utilisent nos ports" a-t-il ajouté. La Grèce avait déjà libéralisé le cabotage par une loi votée en 2010, mais en maintenant certaines restrictions et conditions à l'égard des croisiéristes non européens, les obligeant notamment à s'engager par contrat avec les Pouvoirs publics sur la durée du stationnement du navire, en imposant une durée minimale par port pour tenter de maximiser les retombées financières locales.
Selon le vice-ministre de la Culture et du Tourisme, George Nikitiades, cité dans la revue maritime spécialisée «Seatrade Insider», les effets sur l'économie ne se feront sentir que d'ici trois ou quatre ans. "Nos études montrent que l'industrie des croisières pourrait ajouter 4 % au PIB du pays" d'ici trois ou quatre ans, a-t-il dit à cette revue. Le tourisme, qui représente quelque 15 % du PIB grec, est l'un des moteurs de l'économie grecque, en récession pour la quatrième année consécutive.