
En Libye, la Compagnie nationale de pétrole (NOC) a décidé mercredi 21 août de décréter l'état de force majeure dans les principaux terminaux pétroliers toujours bloqués par des éléments de la garde des installations pétrolières accusés par le gouvernement de vouloir détourner le but. "En raison des protestations de certains gardes des installations pétrolières provoquant la fermeture des terminaux de Zueitina, Ras Lanouf, al-Sedra et Brega et conduisant à une incapacité d'honorer ses engagements, la NOC a décidé de déclarer l'état de force majeure dans ces ports", a indiqué la compagnie. La force majeure permet une exonération de la responsabilité de la NOC dans le non-respect des contrats de livraison de pétrole brut en invoquant les circonstances exceptionnelles.
La marine libyenne a menacé mardi 20 août d'arraisonner tout navire pétrolier n'ayant pas de contrat avec la NOC, seule habilitée à autoriser l'exportation du brut. Le gouvernement, en conflit ouvert avec un groupe de gardes des installations pétrolières qu'il accuse de chercher à détourner du brut, a menacé le 15 août de faire usage de la force pour empêcher toute vente de pétrole qui ne passerait pas par les circuits officiels. De leur côté, ces gardes accusent les autorités de corruption en vendant le brut sans quantifier les cargaisons exportées. La NOC a affirmé que toutes les transactions de pétrole avaient été régulières tandis que le gouvernement a formé une commission composée de juges pour enquêter sur ces accusations. Un groupe d'experts en pétrole a également été désigné par le gouvernement pour élaborer un rapport sur ces accusations.
Des mouvements de protestation entamés fin juillet ont paralysé les principaux terminaux pétroliers de la Libye, faisant baisser drastiquement la production à moins de 330.000 barils par jour avant de remonter à 670.000 b/j. La production moyenne, hors période de conflit, s'établit autour de 1,5 à 1,6 million b/j. Le Premier ministre, Ali Zeidan, a affirmé vendredi 16 août que la situation avait "entamé la crédibilité de la Libye sur le marché mondial du pétrole", dont les cours avaient été dopés par les événements en Égypte et par la chute de la production libyenne. "Certains clients se détournent de la Libye vers d'autres marchés pour s'approvisionner", a-t-il regretté.
La marine libyenne a menacé mardi 20 août d'arraisonner tout navire pétrolier n'ayant pas de contrat avec la NOC, seule habilitée à autoriser l'exportation du brut. Le gouvernement, en conflit ouvert avec un groupe de gardes des installations pétrolières qu'il accuse de chercher à détourner du brut, a menacé le 15 août de faire usage de la force pour empêcher toute vente de pétrole qui ne passerait pas par les circuits officiels. De leur côté, ces gardes accusent les autorités de corruption en vendant le brut sans quantifier les cargaisons exportées. La NOC a affirmé que toutes les transactions de pétrole avaient été régulières tandis que le gouvernement a formé une commission composée de juges pour enquêter sur ces accusations. Un groupe d'experts en pétrole a également été désigné par le gouvernement pour élaborer un rapport sur ces accusations.
Des mouvements de protestation entamés fin juillet ont paralysé les principaux terminaux pétroliers de la Libye, faisant baisser drastiquement la production à moins de 330.000 barils par jour avant de remonter à 670.000 b/j. La production moyenne, hors période de conflit, s'établit autour de 1,5 à 1,6 million b/j. Le Premier ministre, Ali Zeidan, a affirmé vendredi 16 août que la situation avait "entamé la crédibilité de la Libye sur le marché mondial du pétrole", dont les cours avaient été dopés par les événements en Égypte et par la chute de la production libyenne. "Certains clients se détournent de la Libye vers d'autres marchés pour s'approvisionner", a-t-il regretté.