Pour WWF-France, la Méditerranée est mise en danger par le développement des activités humaines. Cette mer semi-fermée, qui abrite entre 4 % et 18 % des espèces marines connues, réparties sur une surface couvrant moins de 1 % des océans mondiaux, fait notamment face à un accroissement "sans précédent" de l'exploration pétrolière et gazière.
Les contrats d'exploration pétrolière et gazière offshore "portent aujourd'hui sur plus de 20 % de la mer Méditerranée et pourraient bientôt s'étendre au double de cette surface", estime le WWF dans un rapport. "C'est énorme, surtout lorsque l'on connaît les risques sismiques de la région", souligne Pascal Canfin, directeur général du WWF-France. Selon lui, "la multiplication et la croissance des activités économiques sur cette zone" placent la Méditerranée "sur le chemin du burn out".
Concurrence pour les ressources
Selon l'ONG, outre l'exploration pétrolière et gazière, tous les secteurs traditionnels de l’économie maritime tels que le transport, le tourisme, l’aquaculture "se développent de manière exponentielle et devraient poursuivre leur croissance au cours des vingt prochaines années, à l’exception de la pêche professionnelle", 90 % des stocks de poissons étant surexploités, selon le WWF. Le transport maritime devrait doubler d'ici à 2030. Et "les arrivées de touristes internationaux en Méditerranée devraient augmenter de 60 % entre 2015 et 2030 pour atteindre 500 millions". À l'échelle de la Méditerranée, "5.000 kilomètres de littoral supplémentaires vont être artificialisés" (construction de routes, d'immeubles...) d'ici à 2025, selon le WWF.
L'ONG, qui a analysé l'économie maritime des huit pays méditerranéens de l'UE (Croatie, Chypre, France, Italie, Grèce, Malte, Slovénie, Espagne), anticipe aussi "une expansion" de l'exploitation minière. "Cette évolution crée une compétition entre secteurs pour une superficie et des ressources marines limitées", ce qui entraîne "de nouveaux impacts sur des écosystèmes déjà sous pression", souligne le WWF qui prédit des conflits entre le développement des projets d'exploration et d’extraction d’hydrocarbures et le développement touristique, comme c'est le cas actuellement en Croatie ou aux Baléares par exemple.
Les contrats d'exploration pétrolière et gazière offshore "portent aujourd'hui sur plus de 20 % de la mer Méditerranée et pourraient bientôt s'étendre au double de cette surface", estime le WWF dans un rapport. "C'est énorme, surtout lorsque l'on connaît les risques sismiques de la région", souligne Pascal Canfin, directeur général du WWF-France. Selon lui, "la multiplication et la croissance des activités économiques sur cette zone" placent la Méditerranée "sur le chemin du burn out".
Concurrence pour les ressources
Selon l'ONG, outre l'exploration pétrolière et gazière, tous les secteurs traditionnels de l’économie maritime tels que le transport, le tourisme, l’aquaculture "se développent de manière exponentielle et devraient poursuivre leur croissance au cours des vingt prochaines années, à l’exception de la pêche professionnelle", 90 % des stocks de poissons étant surexploités, selon le WWF. Le transport maritime devrait doubler d'ici à 2030. Et "les arrivées de touristes internationaux en Méditerranée devraient augmenter de 60 % entre 2015 et 2030 pour atteindre 500 millions". À l'échelle de la Méditerranée, "5.000 kilomètres de littoral supplémentaires vont être artificialisés" (construction de routes, d'immeubles...) d'ici à 2025, selon le WWF.
L'ONG, qui a analysé l'économie maritime des huit pays méditerranéens de l'UE (Croatie, Chypre, France, Italie, Grèce, Malte, Slovénie, Espagne), anticipe aussi "une expansion" de l'exploitation minière. "Cette évolution crée une compétition entre secteurs pour une superficie et des ressources marines limitées", ce qui entraîne "de nouveaux impacts sur des écosystèmes déjà sous pression", souligne le WWF qui prédit des conflits entre le développement des projets d'exploration et d’extraction d’hydrocarbures et le développement touristique, comme c'est le cas actuellement en Croatie ou aux Baléares par exemple.