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Le Groupe de presse La Montagne Centre-France s'engage pour réclamer le projet de ligne à grande vitesse entre Paris-Orléans-Clermont-Lyon (POCL) avec la publication, chaque mardi pendant cinq mois, de pages spéciales sur ce projet encore incertain. "Acteur majeur des territoires du grand centre de la France", le groupe Centre-France entend "peser sur le nouveau Schéma national d'infrastructures de transport (Snit)" qui doit définir en juin prochain une hiérarchisation des projets de LGV à réaliser en priorité, a souligné sa direction. Plusieurs titres du groupe Centre-France ("La Montagne", "Le Berry républicain", "Le Journal du Centre", "La République du Centre" et "Le Pays roannais") se mobilisent ainsi pour le POCL. Chaque mardi, jusqu'à la fin de mai, dans l'ensemble de ces titres, "une page spéciale dévoilera, détaillera, insistera sur ce qui fait la nécessité de cette LGV". Ce mardi, ces journaux ont publié deux pages entières d'étude sur la nécessité de cette LGV de même que son tracé et son coût estimé (14 milliards d'euros).
La future ligne POCL mobilise les élus auvergnats, qui y voient une initiative obligatoire pour désenclaver l'Auvergne, mais ce projet est encore loin d'aboutir, avec des embûches sur la voie, en particulier son coût. L'été dernier, le gouvernement a remis en cause de futures lignes à grande vitesse pour cause de rigueur budgétaire, l'incertitude planant depuis sur plusieurs LGV dont cette ligne POCL. Elle possède cependant un atout maître qui est de relier Paris à Lyon alors que la LGV existante entre ces deux villes est proche de la saturation.
La future ligne POCL mobilise les élus auvergnats, qui y voient une initiative obligatoire pour désenclaver l'Auvergne, mais ce projet est encore loin d'aboutir, avec des embûches sur la voie, en particulier son coût. L'été dernier, le gouvernement a remis en cause de futures lignes à grande vitesse pour cause de rigueur budgétaire, l'incertitude planant depuis sur plusieurs LGV dont cette ligne POCL. Elle possède cependant un atout maître qui est de relier Paris à Lyon alors que la LGV existante entre ces deux villes est proche de la saturation.