
© Éric Houri
Ce 26 mars, c’est au Havre que se sont réunis autour du maire, Édouard Philippe, les représentants du consortium GDF Suez-Vinci-CDC Infrastructure et leur partenaire Areva. «Nous sommes le seul consortium à bénéficier d’un retour d’expériences sur l’éolien offshore», a tenu à souligner Gérard Mestrallet, président-directeur général de GDF Suez, leader de l’éolien en France, marquant ainsi la différence avec le consortium mené par EDF Énergies nouvelles (dans lequel figure l’industriel Alstom). Luc Oursel, président du Directoire d’Areva, pour qui le projet normand constitue "le nec plus ultra du schéma industriel", a rappelé les huit années d’avance d’Areva dans le domaine de l’éolien. Soulignant les atouts normands en termes d’équipements portuaires et maritimes, de logistique et de formation, il a affiché l’ambition de son groupe et des partenaires : «notre objectif n’est pas limité à l’appel d’offres ; il s’agit de créer la tête de pont de la filière éolienne en France qui nous permettra de voir loin». Au-delà des quelque 370 éoliennes qui seraient implantées au large de Courseulles, Fécamp et Dieppe, c’est en effet vers l’export que se tournerait Areva, notamment vers la Grande-Bretagne dont l’ambitieux projet est de produire 30 GW.
Pour mener à bien son projet, Areva prévoit la construction au Havre de deux usines de fabrication de pâles et d’assemblage de nacelles (abritant notamment un bac d’essais unique au monde) ; Vinci pourrait également établir sur la zone industrielle havraise une usine pour la construction des fondations. L’activité générerait la création de 6.000 emplois et les PME locales pourraient se voir confier 20 % de la valeur du contrat.
Pour mener à bien son projet, Areva prévoit la construction au Havre de deux usines de fabrication de pâles et d’assemblage de nacelles (abritant notamment un bac d’essais unique au monde) ; Vinci pourrait également établir sur la zone industrielle havraise une usine pour la construction des fondations. L’activité générerait la création de 6.000 emplois et les PME locales pourraient se voir confier 20 % de la valeur du contrat.