Actuellement, seul 5 % du courrier transite par le train, contre 92 % par via camion et 3 % par avion (notamment pour le courrier à destination de la Corse et du Sud de la France). Concernant le rail, La Poste utilise en propre cinq rames de TGV postaux qui circulent la nuit entre Paris, Mâcon et Cavaillon. Mais "ce n'est plus rentable car ces rames circulent à moitié vides" en raison notamment de la baisse des volumes de courrier échangés, explique Nicolas Routier, directeur général de la branche Services-Courrier-Colis. Le projet de La Poste est d'arrêter en 2015 l'exploitation de ces TGV et de mettre progressivement en place un système de transport combinant de la route et du fret ferroviaire.
Le groupe a entamé dans ce but la construction d'une plateforme "multimodale" de 21.000 m2 à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne) : des camions y achemineront du courrier en provenance du Nord de la France, et leurs caisses mobiles remplies chacune de quelque 100.000 "objets" (lettres et petites marchandises) seront chargées sur des wagons plats et raccrochées sur des trains de fret à destination des grandes villes du sud (Marseille, Toulouse, Bordeaux, etc.).
L'objectif est d'atteindre fin 2015 le transport de "20 caisses mobiles par jour. Dès 2017, le volume de courrier et de fret embarqué sur le rail augmentera de 30 % par rapport aux capacités actuelles des TGV". "Nous prévoyons une enveloppe totale de 100 millions d'euros entre 2014 et 2016 pour ce plan, répartie entre des investissements et des achats de transports ferroviaires", a indiqué Nicolas Routier. "Nous préparons ce projet avec la SNCF", a précisé Nicolas Routier, alors qu'aucun accord avec l'entreprise n'a encore été formalisé.
Il indique également que le fret combiné "sera une solution plus économique, et aussi plus propre en matière d'émission de CO2". Selon La Poste, le développement du fret ferroviaire permettra de diminuer les liaisons routières franciliennes de 638.000 km par an, et d'économiser "plus de 1.800 tonnes d'émissions de CO2 par an". Le courrier transporté par fret combiné sera essentiellement du courrier "lent", à distribuer en quatre jours (J+4, comme les factures) ou sept jours (J+7, essentiellement la pub).
Le groupe a entamé dans ce but la construction d'une plateforme "multimodale" de 21.000 m2 à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne) : des camions y achemineront du courrier en provenance du Nord de la France, et leurs caisses mobiles remplies chacune de quelque 100.000 "objets" (lettres et petites marchandises) seront chargées sur des wagons plats et raccrochées sur des trains de fret à destination des grandes villes du sud (Marseille, Toulouse, Bordeaux, etc.).
L'objectif est d'atteindre fin 2015 le transport de "20 caisses mobiles par jour. Dès 2017, le volume de courrier et de fret embarqué sur le rail augmentera de 30 % par rapport aux capacités actuelles des TGV". "Nous prévoyons une enveloppe totale de 100 millions d'euros entre 2014 et 2016 pour ce plan, répartie entre des investissements et des achats de transports ferroviaires", a indiqué Nicolas Routier. "Nous préparons ce projet avec la SNCF", a précisé Nicolas Routier, alors qu'aucun accord avec l'entreprise n'a encore été formalisé.
Il indique également que le fret combiné "sera une solution plus économique, et aussi plus propre en matière d'émission de CO2". Selon La Poste, le développement du fret ferroviaire permettra de diminuer les liaisons routières franciliennes de 638.000 km par an, et d'économiser "plus de 1.800 tonnes d'émissions de CO2 par an". Le courrier transporté par fret combiné sera essentiellement du courrier "lent", à distribuer en quatre jours (J+4, comme les factures) ou sept jours (J+7, essentiellement la pub).
4.500 postes en moins en 2013
Les effectifs de La Poste ont diminué de 1,8 % en 2013, soit près de 4.500 postes, les principaux syndicats dénonçant une situation sociale "toujours plus critique". La Poste a recruté 5.298 personnes en 2013, dont 2.556 sont issues de l'alternance et 1.390 ayant exercé à la Poste en CDD, selon le bilan social de l'entreprise présenté jeudi 19 juin en conseil d'administration. La maison mère de la Poste emploie 238.699 salariés. Dans le même temps, l'entreprise a enregistré 9.444 départs, dont environ un sur deux a été remplacé, le différentiel étant donc de 4.473 postes. Le taux de remplacement était de deux sur trois en 2012 et de un sur deux en 2011. Une réduction des effectifs que La Poste explique notamment par "un nombre de départs en retraite en nette augmentation". Le bilan social montre également une hausse du recours aux contrats à durée déterminée (CDD). La part de ces effectifs a augmenté de 421 postes en 2013, en passant à 16.912 salariés.
Les effectifs de La Poste ont diminué de 1,8 % en 2013, soit près de 4.500 postes, les principaux syndicats dénonçant une situation sociale "toujours plus critique". La Poste a recruté 5.298 personnes en 2013, dont 2.556 sont issues de l'alternance et 1.390 ayant exercé à la Poste en CDD, selon le bilan social de l'entreprise présenté jeudi 19 juin en conseil d'administration. La maison mère de la Poste emploie 238.699 salariés. Dans le même temps, l'entreprise a enregistré 9.444 départs, dont environ un sur deux a été remplacé, le différentiel étant donc de 4.473 postes. Le taux de remplacement était de deux sur trois en 2012 et de un sur deux en 2011. Une réduction des effectifs que La Poste explique notamment par "un nombre de départs en retraite en nette augmentation". Le bilan social montre également une hausse du recours aux contrats à durée déterminée (CDD). La part de ces effectifs a augmenté de 421 postes en 2013, en passant à 16.912 salariés.