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C’est officiel, Michel Vauzelle a annoncé la reprise de la gestion des Chemins de fer de Provence dès janvier 2014. "C’est un acte politique fort qui est appuyé par le personnel de la ligne", précise Michel Vauzelle. La ligne à voie métrique de 200 km qui relie Nice à Digne, est intégrée dans le réseau régional des TER. Elle est actuellement exploitée en DSP par une filiale de Veolia jusqu’au 31 décembre 2013. Elle transporte entre 300.000 et 500.000 passagers par an.
Une étude avait été lancée au printemps pour mettre en concurrence les avantages présentés par une délégation ou une reprise en régie. Il en ressort que la régie externe semble la meilleure solution. Depuis la reprise de la ligne par la Région en 2007 près de 100 millions d'euros ont été investis dans la rénovation de la voie, des ouvrages d’art, la signalisation et l’acquisition de quatre rames modernes de 5 millions d'euros chacune. La direction opérationnelle de la ligne sera basée à Nice et le Conseil d’administration regroupera des syndicalistes et des représentants d’usagers. L’objectif est de relancer la fréquentation de cette ligne notamment dans l’agglomération niçoise où la ligne dessert la plaine du var (OIN Écovallée) et l’importante zone industrielle de Carros (7.000 salariés). Sur cette portion de 12 km, des études sont en cours pour envisager une électrification de la ligne. D’ores et déjà, la rénovation de la voie permet d’envisager des cadencement à 15 minutes aux heures de pointe. La création d'une régie pour les CP coïncide également avec le projet de passage, également en régie, des transports en commun (bus et tramways) de la Métropole Nice-Côte d’Azur (actuellement exploitée en DSP par Veolia). "Des partenariats entre les deux régies pour une meilleure correspondance des réseaux sont souhaitable", complète Michel Vauzelle. La régie qui exploitera la ligne des Chemins de fer de Provence pourra à terme reprendre la gestion des cars LER (Lignes express régionales) et les aéroports gérés par la région, comme celui d’Avignon.
Une étude avait été lancée au printemps pour mettre en concurrence les avantages présentés par une délégation ou une reprise en régie. Il en ressort que la régie externe semble la meilleure solution. Depuis la reprise de la ligne par la Région en 2007 près de 100 millions d'euros ont été investis dans la rénovation de la voie, des ouvrages d’art, la signalisation et l’acquisition de quatre rames modernes de 5 millions d'euros chacune. La direction opérationnelle de la ligne sera basée à Nice et le Conseil d’administration regroupera des syndicalistes et des représentants d’usagers. L’objectif est de relancer la fréquentation de cette ligne notamment dans l’agglomération niçoise où la ligne dessert la plaine du var (OIN Écovallée) et l’importante zone industrielle de Carros (7.000 salariés). Sur cette portion de 12 km, des études sont en cours pour envisager une électrification de la ligne. D’ores et déjà, la rénovation de la voie permet d’envisager des cadencement à 15 minutes aux heures de pointe. La création d'une régie pour les CP coïncide également avec le projet de passage, également en régie, des transports en commun (bus et tramways) de la Métropole Nice-Côte d’Azur (actuellement exploitée en DSP par Veolia). "Des partenariats entre les deux régies pour une meilleure correspondance des réseaux sont souhaitable", complète Michel Vauzelle. La régie qui exploitera la ligne des Chemins de fer de Provence pourra à terme reprendre la gestion des cars LER (Lignes express régionales) et les aéroports gérés par la région, comme celui d’Avignon.