
Quelques jours après la dégradation de sa note par Standard and Poor's (de AA+ à AA) et en dépit d'une dette chronique qui plombe ses comptes depuis des années (8,5 milliards d’euros en 2010), la SNCF a tenté le 25 janvier de dédramatiser la situation en affichant un chiffre d'affaires en progrès de 7,2 % par rapport à 2010, à 32,6 milliards d'euros. Un score que l'entreprise publique doit notamment à l'intégration totale de Keolis, sa filiale florissante spécialisée dans le transport urbain et interurbain ainsi qu'à plusieurs acquisitions réalisées en 2010 par sa branche SNCF Geodis (Ciblex, Giraud international et Bertola).
Autre source de satisfaction pour la compagnie ferroviaire, sa branche "Proximités", qui affiche une hausse de 11,1 % de son chiffre d'affaires. Quant à celui de la branche "SNCF Voyages" (TGV, Eurostar, Thalys et Voyages-sncf.com notamment), il progresse de 5,4 %, à 7,3 milliards d'euros. Ces chiffres encourageants ne doivent pas faire oublier que l’endettement de la SNCF augmente régulièrement, passant de 4,7 milliards d’euros en 2007 à 8,5 milliards d’euros en 2010.
Plan de réduction des coûts
Dans le but d'assainir ses finances, l'entreprise publique a annoncé qu'elle projetait de déménager en 2013 son siège social et plusieurs services de Paris intra-muros à Saint-Denis. Le projet prévoit la création d'un "Campus SNCF" regroupant plusieurs directions ainsi que le siège social du groupe, à Montparnasse, sur un site unique dans le quartier du Landy France, près de ses ateliers de maintenance. Roger Dillenseger, secrétaire général adjoint Unsa-Cheminots, estime à 70 millions d'euros le gain total engendré par un éventuel transfert, se dit toutefois vigilant quant à son accompagnement social. La CFDT a, elle, dit son opposition au projet.
Autre source d'économies possibles, la proposition faite par le président de la SNCF Guillaume Pepy. Selon le ministère des Transports, il s'agit d'améliorer "la productivité d'environ 1,5 % par an sur chacun des métiers de l'entretien et du renouvellement de l'infrastructure sur la période 2013-2020, à compter de l'unification des métiers d'infrastructure". L'État avait pris la décision en décembre dernier, lors des Assises du ferroviaire, "d'unifier le gestionnaire d'infrastructures" en rassemblant en un seul lieu, SNCF Infra, la DCF (Direction de la circulation ferroviaire) et Réseau ferré de France (RFF).
Le projet opérationnel d'unification doit être remis au printemps 2012 par les services de l'État, en lien avec la SNCF et RFF, selon le ministère des Transports qui précise que "dans l'attente de la mise en place de ce projet l'engagement de productivité serait de 0,8 % par an".
Autre source de satisfaction pour la compagnie ferroviaire, sa branche "Proximités", qui affiche une hausse de 11,1 % de son chiffre d'affaires. Quant à celui de la branche "SNCF Voyages" (TGV, Eurostar, Thalys et Voyages-sncf.com notamment), il progresse de 5,4 %, à 7,3 milliards d'euros. Ces chiffres encourageants ne doivent pas faire oublier que l’endettement de la SNCF augmente régulièrement, passant de 4,7 milliards d’euros en 2007 à 8,5 milliards d’euros en 2010.
Plan de réduction des coûts
Dans le but d'assainir ses finances, l'entreprise publique a annoncé qu'elle projetait de déménager en 2013 son siège social et plusieurs services de Paris intra-muros à Saint-Denis. Le projet prévoit la création d'un "Campus SNCF" regroupant plusieurs directions ainsi que le siège social du groupe, à Montparnasse, sur un site unique dans le quartier du Landy France, près de ses ateliers de maintenance. Roger Dillenseger, secrétaire général adjoint Unsa-Cheminots, estime à 70 millions d'euros le gain total engendré par un éventuel transfert, se dit toutefois vigilant quant à son accompagnement social. La CFDT a, elle, dit son opposition au projet.
Autre source d'économies possibles, la proposition faite par le président de la SNCF Guillaume Pepy. Selon le ministère des Transports, il s'agit d'améliorer "la productivité d'environ 1,5 % par an sur chacun des métiers de l'entretien et du renouvellement de l'infrastructure sur la période 2013-2020, à compter de l'unification des métiers d'infrastructure". L'État avait pris la décision en décembre dernier, lors des Assises du ferroviaire, "d'unifier le gestionnaire d'infrastructures" en rassemblant en un seul lieu, SNCF Infra, la DCF (Direction de la circulation ferroviaire) et Réseau ferré de France (RFF).
Le projet opérationnel d'unification doit être remis au printemps 2012 par les services de l'État, en lien avec la SNCF et RFF, selon le ministère des Transports qui précise que "dans l'attente de la mise en place de ce projet l'engagement de productivité serait de 0,8 % par an".