La SNCF est repassée dans le vert en 2014, après une perte nette en 2013 due à une dépréciation de ses TGV, et enregistre une croissance de son chiffre d'affaires de 1,5 % grâce à ses activités à l'étranger.
Pour 2014, le bénéfice net de la SNCF s'établit à 605 millions d'euros. L'an passé, le groupe, pénalisé par une dépréciation de son parc TGV, avait enregistré une perte nette de 180 millions d'euros. En revanche, le résultat net récurrent est en baisse de 177 M€. Le chiffre d'affaires s'établit à 27,2 milliards d'euros, en hausse de 1,5 % par rapport à 2013. Cette croissance est due aux activités internationales du groupe, en hausse de 7 %, notamment Keolis - sa filiale de transport urbain - et SNCF Logistics.
La SNCF a réalisé 25 % de son chiffre d'affaires hors de l'Hexagone, avec un objectif de 30 % d'ici 2020. En revanche, la France est en légère décroissance, d'autant plus que le groupe indique avoir été largement pénalisé par la grève du mois de juin, qui lui a coûté près de 220 millions d'euros et 0,8 point de croissance.
Si les chiffres d'affaires des Transilien et TER sont respectivement en croissance de 1,2 % et 1,7 %, les activités TGV et Intercités sont, elles, en recul, de 1,1 % pour le premier et 3,6 % pour le second. Quant aux TGV, dont la marge opérationnelle est passée de 18 % en 2007 à 10 % en 2014, la réflexion est engagée, pour produire un train moins cher afin de faire baisser les prix. La SNCF a augmenté ses tarifs de 2,6 % au 31 décembre.
En revanche, se réjouit Mathias Emmerich, directeur général adjoint de la SNCF en charge des finances, "pour la première année depuis plus de dix ans, les activité de fret ferroviaire sont en croissance, de 0,6 %. Aujourd'hui, un tiers de l'activité fret ferroviaire est réalisée hors de France".
Pour 2015, la SNCF vise un chiffre d'affaires en croissance de plus de 3 %, à périmètre et change constants, et dont 27 %, soit 8 milliards d'euros, seraient réalisés à l'international.
La SNCF a réalisé 25 % de son chiffre d'affaires hors de l'Hexagone, avec un objectif de 30 % d'ici 2020. En revanche, la France est en légère décroissance, d'autant plus que le groupe indique avoir été largement pénalisé par la grève du mois de juin, qui lui a coûté près de 220 millions d'euros et 0,8 point de croissance.
Si les chiffres d'affaires des Transilien et TER sont respectivement en croissance de 1,2 % et 1,7 %, les activités TGV et Intercités sont, elles, en recul, de 1,1 % pour le premier et 3,6 % pour le second. Quant aux TGV, dont la marge opérationnelle est passée de 18 % en 2007 à 10 % en 2014, la réflexion est engagée, pour produire un train moins cher afin de faire baisser les prix. La SNCF a augmenté ses tarifs de 2,6 % au 31 décembre.
En revanche, se réjouit Mathias Emmerich, directeur général adjoint de la SNCF en charge des finances, "pour la première année depuis plus de dix ans, les activité de fret ferroviaire sont en croissance, de 0,6 %. Aujourd'hui, un tiers de l'activité fret ferroviaire est réalisée hors de France".
Pour 2015, la SNCF vise un chiffre d'affaires en croissance de plus de 3 %, à périmètre et change constants, et dont 27 %, soit 8 milliards d'euros, seraient réalisés à l'international.
