
© RFF/Philippe Giraud
La SNCF a annoncé vendredi 14 décembre la mise en place, comme chaque année, de son plan "grand froid" pour éviter des perturbations trop importantes en cas de gel ou de neige, une semaine avant les premiers grands départs pour les fêtes de fin d'année. Ce dispositif comprend plusieurs volets, dont la protection des infrastructures, du matériel roulant et des quais en gare, mais aussi une information renforcée des voyageurs. Il s'agit d'éviter que la neige ne s'accumule dans les aiguillages ou encore que la glace ne se dépose autour des caténaires électriques alimentant les trains, avec un risque de paralysie du trafic. La SNCF veille aussi à protéger les trains contre les blocs de glace. "Au croisement de deux TGV, la vitesse d'un bloc de glace qui se détache est de 600 km/h", explique-t-elle, ce qui peut fissurer les vitres. Elle pourra être amenée à réduire la vitesse de circulation des trains "à 220 voire 160 km/h pour les TGV et à 120 pour les trains Intercités ou les TER", au lieu des 300-320 km/h habituels pour les premiers et 160 à 200 km/h pour les seconds en cas d'alerte météo. La SNCF s'engage à faire tout son possible pour informer au mieux ses clients en cas de perturbation. Ce sera fait via les affichages et les annonces en gare, mais aussi son site internet. Elle a aussi renforcé les dispositifs d'information en temps réel, avec sa radio disponible sur les smartphones et son site sncf.com, des alertes par SMS ou par mail et un plateau d'assistance ouvert tous les jours de 6 à 22 heures pour renseigner directement les contrôleurs. La SNCF avait été très critiquée lors de l'hiver 2010, lorsqu'un train avait mis vingt-six heures pour faire le trajet entre Strasbourg et Port-Bou en Espagne, pour sa gestion calamiteuse de l'incident.