
SNCF Logistics croît de 0,8 %, à 6,6 milliards © SNCF
La SNCF est en croissance de 3,4 % au troisième trimestre. Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires s'établit à 20,2 milliards d'euros, en croissance de 1,3 %. Le groupe trouve son relais de croissance et de développement à l'international.
La croissance de sa filiale de transport de voyageurs Keolis est de 8,6 % sur les neuf mois, dont 19 % à l'international, grâce essentiellement au contrat remporté en janvier pour exploiter des trains de banlieue à Boston. Quant à la filiale logistique Geodis, sa croissance a été de 7,2 % hors Europe. La branche Gares & Connexions enregistre un chiffre d'affaires de 206 millions d'euros, en hausse de 7,2 %, grâce au développement des commerces en gares, espaces publicitaires et distribution automatique. SNCF Proximités, qui regroupe les TER, Transilien, Intercités et Keolis, est également en croissance de 3,4 %, à 8,9 milliards d'euros. SNCF Logistics croît de 0,8 %, à 6,6 milliards. Quant à la branche SNCF Voyages, en charge du TGV, la chute continue (- 1,5 %) à 4,4 milliards d'euros.
Perspectives 2014 incertaines
La SNCF estime que "corrigée des effets de la grève de juin (près de 220 millions d'euros de perte de chiffre d'affaires), l'activité du groupe SNCF serait en progression de 2,4 %". Sur le seul troisième trimestre, la progression de l'activité du groupe est de 3,4 %. "Les perspectives annuelles 2014 restent incertaines", souligne la SNCF, sans donner de chiffres mais évoquant notamment la "poursuite des difficultés à retrouver une croissance forte des trafics ferroviaires voyageurs pour le transport du quotidien comme pour la grande vitesse", comptant toujours sur ses activités à l'international.
L'opérateur ferroviaire présente pour la première fois des résultats qui ne comprennent pas ceux de sa branche SNCF Infra, suite au vote cet été de la réforme ferroviaire. Cette loi prévoit de distinguer, sous une entité SNCF de tête, deux établissements : SNCF Mobilités qui devient l'opérateur ferroviaire, et SNCF Réseau en charge de l'infrastructure. Ainsi, le chiffre d'affaires de SNCF Infra, en hausse de 4,2 % sur les neuf premiers mois de 2014, à 3,9 milliards d'euros, sera intégré à celui du gestionnaire d'infrastructure Réseau ferré de France (RFF), au sein de l'établissement public SNCF réseau. Pour 2014, l'activité de SNCF Infra "restera en forte expansion", anticipe la SNCF, en raison du fort niveau de travaux.
La croissance de sa filiale de transport de voyageurs Keolis est de 8,6 % sur les neuf mois, dont 19 % à l'international, grâce essentiellement au contrat remporté en janvier pour exploiter des trains de banlieue à Boston. Quant à la filiale logistique Geodis, sa croissance a été de 7,2 % hors Europe. La branche Gares & Connexions enregistre un chiffre d'affaires de 206 millions d'euros, en hausse de 7,2 %, grâce au développement des commerces en gares, espaces publicitaires et distribution automatique. SNCF Proximités, qui regroupe les TER, Transilien, Intercités et Keolis, est également en croissance de 3,4 %, à 8,9 milliards d'euros. SNCF Logistics croît de 0,8 %, à 6,6 milliards. Quant à la branche SNCF Voyages, en charge du TGV, la chute continue (- 1,5 %) à 4,4 milliards d'euros.
Perspectives 2014 incertaines
La SNCF estime que "corrigée des effets de la grève de juin (près de 220 millions d'euros de perte de chiffre d'affaires), l'activité du groupe SNCF serait en progression de 2,4 %". Sur le seul troisième trimestre, la progression de l'activité du groupe est de 3,4 %. "Les perspectives annuelles 2014 restent incertaines", souligne la SNCF, sans donner de chiffres mais évoquant notamment la "poursuite des difficultés à retrouver une croissance forte des trafics ferroviaires voyageurs pour le transport du quotidien comme pour la grande vitesse", comptant toujours sur ses activités à l'international.
L'opérateur ferroviaire présente pour la première fois des résultats qui ne comprennent pas ceux de sa branche SNCF Infra, suite au vote cet été de la réforme ferroviaire. Cette loi prévoit de distinguer, sous une entité SNCF de tête, deux établissements : SNCF Mobilités qui devient l'opérateur ferroviaire, et SNCF Réseau en charge de l'infrastructure. Ainsi, le chiffre d'affaires de SNCF Infra, en hausse de 4,2 % sur les neuf premiers mois de 2014, à 3,9 milliards d'euros, sera intégré à celui du gestionnaire d'infrastructure Réseau ferré de France (RFF), au sein de l'établissement public SNCF réseau. Pour 2014, l'activité de SNCF Infra "restera en forte expansion", anticipe la SNCF, en raison du fort niveau de travaux.
"La filiale logistique Geodis croît de 7,2 %"
Au terme de l'année 2013, la SNCF avait plongé dans le rouge, accusant une perte nette de 180 millions d'euros, due à une dépréciation de 1,4 milliard d'euros de son parc de rames TGV, en raison de la forte baisse de profitabilité de l'activité des trains à grande vitesse. Elle tablait alors sur un chiffre d'affaires en croissance de plus de 2 % en 2014, grâce aux activités à l'international. Le groupe avait toutefois réduit sa dette nette de 131 millions d'euros, à 7,4 milliards fin 2013, et affirmait vouloir la "stabiliser" en 2014. RFF avait également affiché en 2013 une perte nette, de 60 millions d'euros.
Thello ouvre les ventes de son Marseille-Milan
La compagnie ferroviaire italo-française Thello vient de lancer la vente des billets de sa nouvelle liaison directe Marseille-Milan, qui ouvrira le 14 décembre et devra être rentable dès 2016, et se défend au passage de venir concurrencer les TER de la SNCF. Thello, filiale du groupe italien Trenitalia (67 %) et du français Transdev (33 %), a ouvert les ventes pour cette nouvelle liaison, et annonce un tarif "entre 30 et 70 euros pour un Marseille-Milan" en seconde classe. Le premier Milan-Marseille circulera le 14 décembre et le premier Marseille-Milan le lendemain. "Depuis 2009, il n'y a plus de service ferroviaire direct entre la Côte d'Azur et le Nord de l'Italie. Nous avons pensé que c'était une opportunité de croissance pour nous", a expliqué le directeur général de Thello, Albert Alday. "Dès 2016, il nous faudra être dans un profit minimum, il est hors de question d'exploiter à perte", a-t-il ajouté. Thello, qui fait circuler des trains de nuit entre la France et l'Italie depuis 2011, a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 38 millions d'euros, et table pour 2014 sur 31 millions, en raison de l'arrêt de la liaison directe Paris-Rome. Les trajets entre plusieurs gares françaises ne seront toutefois commercialisés qu'à la mi-décembre, dans l'attente d'une décision du Conseil d'État, saisi par le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), inquiet pour ses TER.
La compagnie ferroviaire italo-française Thello vient de lancer la vente des billets de sa nouvelle liaison directe Marseille-Milan, qui ouvrira le 14 décembre et devra être rentable dès 2016, et se défend au passage de venir concurrencer les TER de la SNCF. Thello, filiale du groupe italien Trenitalia (67 %) et du français Transdev (33 %), a ouvert les ventes pour cette nouvelle liaison, et annonce un tarif "entre 30 et 70 euros pour un Marseille-Milan" en seconde classe. Le premier Milan-Marseille circulera le 14 décembre et le premier Marseille-Milan le lendemain. "Depuis 2009, il n'y a plus de service ferroviaire direct entre la Côte d'Azur et le Nord de l'Italie. Nous avons pensé que c'était une opportunité de croissance pour nous", a expliqué le directeur général de Thello, Albert Alday. "Dès 2016, il nous faudra être dans un profit minimum, il est hors de question d'exploiter à perte", a-t-il ajouté. Thello, qui fait circuler des trains de nuit entre la France et l'Italie depuis 2011, a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 38 millions d'euros, et table pour 2014 sur 31 millions, en raison de l'arrêt de la liaison directe Paris-Rome. Les trajets entre plusieurs gares françaises ne seront toutefois commercialisés qu'à la mi-décembre, dans l'attente d'une décision du Conseil d'État, saisi par le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), inquiet pour ses TER.