La SNCF est revenue dans le vert au premier semestre avec un petit bénéfice net de 20 millions d'euros, se félicitant d'un fort bond de la fréquentation de ses trains en France, un an après la longue grève du printemps 2018.
La SNCF avait accusé une perte nette de 488 millions d'euros au premier semestre 2018. Le chiffre d'affaires a progressé de 11 % sur les six premiers mois de l'année, à 17,85 milliards d'euros. La hausse serait de 5 % sans les effets du long conflit social de l'an dernier. L'entreprise s'est félicitée d'une fréquentation robuste sur ses TGV en France (+ 16,9 % par rapport au premier semestre 2018 affecté par les grèves, et + 11,1 % par rapport à la même période de 2017). Le trafic s'affiche également en nette hausse pour les trains de banlieue d'Île-de-France Transilien (+ 12,5 % sur un an) et les TER, dont le réseau s'est étendu (+ 21,4 %).
"C'est un très beau semestre de fréquentation. Le ferroviaire a le vent en poupe en France", a indiqué le patron du groupe public, Guillaume Pepy, qui vient de commander douze TGV supplémentaires au constructeur Alstom pour 335 millions d'euros.
Le fret en hausse de 11,8 %
Parmi les principales filiales, le chiffre d'affaires de Keolis (transports publics) a crû de 11,9 % à 3,2 milliards d'euros, porté par une forte croissance à l'international (+ 21,4 %). Le bilan est moins bon pour les activités logistiques, dont l'activité a progressé de 2,6 %. Celle du fret ferroviaire est en hausse de 11,8 %. La marge opérationnelle du groupe a doublé, passant de 8 à 16,2 %.
"Nous sommes au total en avance sur notre plan de marche", a relevé Guillaume Pepy. Le dirigeant s'est aussi félicité d'être en avance sur le plan de compétitivité, le groupe ayant réalisé sur le semestre 58 % des 700 millions d'économies de coûts à réaliser sur l'année. La dette de SNCF Réseau a franchi la barre symbolique des 50 milliards d'euros pendant le semestre, pour le finir à 51,7 milliards. L'État doit en reprendre 25 milliards l'an prochain et 10 milliards en 2022.
"C'est un très beau semestre de fréquentation. Le ferroviaire a le vent en poupe en France", a indiqué le patron du groupe public, Guillaume Pepy, qui vient de commander douze TGV supplémentaires au constructeur Alstom pour 335 millions d'euros.
Le fret en hausse de 11,8 %
Parmi les principales filiales, le chiffre d'affaires de Keolis (transports publics) a crû de 11,9 % à 3,2 milliards d'euros, porté par une forte croissance à l'international (+ 21,4 %). Le bilan est moins bon pour les activités logistiques, dont l'activité a progressé de 2,6 %. Celle du fret ferroviaire est en hausse de 11,8 %. La marge opérationnelle du groupe a doublé, passant de 8 à 16,2 %.
"Nous sommes au total en avance sur notre plan de marche", a relevé Guillaume Pepy. Le dirigeant s'est aussi félicité d'être en avance sur le plan de compétitivité, le groupe ayant réalisé sur le semestre 58 % des 700 millions d'économies de coûts à réaliser sur l'année. La dette de SNCF Réseau a franchi la barre symbolique des 50 milliards d'euros pendant le semestre, pour le finir à 51,7 milliards. L'État doit en reprendre 25 milliards l'an prochain et 10 milliards en 2022.
