La SNCF sent "une volonté de sortie de conflit"

Le directeur général adjoint de la SNCF Mathias Vicherat a senti mardi 10 avril "une volonté de sortie de conflit" au terme du deuxième épisode de la grève des cheminots, estimant nécessaire "une vraie clarification" sur la réforme des chemins de fer.
"Il y a (eu) une baisse du taux de grévistes", dimanche et lundi par rapport aux deux premiers jours du mouvement, a noté Mathias Vicherat sur Radio Classique, se félicitant de constater que le trafic était redevenu "quasi normal" mardi. "En revanche, en ce qui concerne les métiers les plus indispensables au fonctionnement des trains, c'est-à-dire les conducteurs et les contrôleurs, le taux baisse très peu puisqu'il est autour de 70 %, ce qui explique que le plan de transport ne s'est pas largement amélioré entre le 3 et le 4 et le 8 et le 9" avril, a-t-il reconnu.
"On espère que les deux processus législatifs et de négociations qui se poursuivent permettront une vraie clarification", a indiqué Mathias Vicherat, pour qui "cette réforme ne doit pas se limiter à la question du statut" des cheminots. Celle-ci en est un élément, au même titre que la réforme du statut de la société et sa réorganisation pour faire face à la concurrence, selon lui.
Quant à un éventuel durcissement, certaines assemblée générales ayant voté le principe d'une grève reconductible à l'instigation du syndicat SUD Rail, il se montre plus ferme : "Nous espérons que SUD ne sera pas suivi dans des volontés de blocage. Parce que sinon, évidemment, s'il y a des volontés de blocage, nous irons utiliser tous les moyens nécessaires pour faire en sorte que ces blocages cessent".

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