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Dans la longue liste des retoqués du rapport Duron, la présence de la liaison Saône-Moselle/Saôn-Rhin est largement passée inaperçue… y compris parmi les élus tout mobilisés à plaider la cause de l’achèvement de la LGV Rhin-Rhône, notamment en Alsace. Le report aux calendes grecques (après 2050) de ce projet est tout sauf une surprise. Il n’en constitue pas moins une injustice au même titre que d’autres, soulignent le Consortium pour le développement des voies navigables et Saône-Rhin Europe. Ces deux associations défendent la branche Saône-Rhin mais elles adoptent en l’occurrence une posture "œcuménique" puisque la branche potentiellement concurrente partant de Lorraine se retrouve dans le même bateau, si l’on peut dire.
Des orientations gouvernementales en contradiction
Pour les deux structures, la commission Mobilité 21 a fait preuve de désinvolture aussi bien vis-à-vis du Grenelle que de l’Europe. Les orientations gouvernementales "sont en totale contradiction avec le chapitre transports de la loi Grenelle I de 2009 voté par gauche et droite confondus, qui prévoyait un débat public pour le projet Saône-Moselle/Saône-Rhin", relève l’association Saône-Rhin Europe. Le processus du débat public est aujourd’hui au point mort. "C’est l’incarnation de l’absence de continuité des décisions de l’État, alors que les études préliminaires étaient presque achevées", commente Pascal Viret, président de Saône-Rhin Europe. Le consortium demande au minimum de conduire ces études à leur terme.
Des orientations gouvernementales en contradiction
Pour les deux structures, la commission Mobilité 21 a fait preuve de désinvolture aussi bien vis-à-vis du Grenelle que de l’Europe. Les orientations gouvernementales "sont en totale contradiction avec le chapitre transports de la loi Grenelle I de 2009 voté par gauche et droite confondus, qui prévoyait un débat public pour le projet Saône-Moselle/Saône-Rhin", relève l’association Saône-Rhin Europe. Le processus du débat public est aujourd’hui au point mort. "C’est l’incarnation de l’absence de continuité des décisions de l’État, alors que les études préliminaires étaient presque achevées", commente Pascal Viret, président de Saône-Rhin Europe. Le consortium demande au minimum de conduire ces études à leur terme.
"L'UE a classé ce projet fluvial prioritaire dans le RTE-T"
Quant à l’Union européenne, elle a classé ce projet fluvial "prioritaire" dans le RTE-T (réseau transeuropéen de transport), et l’a confirmé lors de la dernière révision de son document-cadre. Ce qui signifie un objectif de réalisation avant 2030. Les deux associations réclament donc le respect de cette échéance, par son inscription dans le futur schéma national de mobilité durable. Sans se faire évidemment d’illusions outre mesure.