
© SOBRENA
La Sobrena a été placée en redressement judiciaire. Le tribunal, qui a fixé au 8 décembre la date de cessation de paiement, a ouvert une période d'observation de six mois de l'entreprise brestoise qui emploie 240 personnes dans le port de commerce de Brest. "On se reverra avec le juge le 7 février pour faire le point", a déclaré le délégué syndical CGT de l'entreprise, Thierry Beuzet, à l'issue de l'audience.
4 ou 5 repreneurs intéressés
"D'ici-là, on espère avoir de la charge de travail et le règlement d'une dette algérienne d'ici fin janvier", a-t-il ajouté. L'entreprise de réparation navale compte sur le paiement de 1,2 million d'euros par un armateur algérien pour des travaux effectués voici quelques mois sur un gros méthanier. Si ce paiement arrive rapidement, "les administrateurs reculeront le lancement de l'appel d'offres (de reprise) et laisseront encore un peu plus de temps à des projets intéressants" de redémarrage de l'activité, a déclaré le secrétaire de l'union locale CGT, Olivier Le Pichon. Quatre ou cinq repreneurs "éventuellement intéressés" ont été évoqués par l’État et les administrateurs judiciaires, selon M. Le Pichon qui n'a révélé aucun nom.
Me Emmanuel Hess a été désigné comme administrateur judiciaire, mandat qu'il a également obtenu pour SeaFrance, la filiale lourdement déficitaire de la SNCF. L’État s'est engagé à trouver une solution pérenne au maintien de la réparation navale à Brest. Créée en 1987 et filiale à 100 % du groupe familial Meunier, la Sobrena fait travailler un nombre important de sous-traitants, environ 700 emplois directs sur Brest. Le chantier naval dispose dans le port de deux formes de radoub, dont une pouvant accueillir des navires de 500.000 tonnes, la seule en état de fonctionnement dans l'Hexagone. Ses concurrents directs se trouvent notamment en Pologne ou en Espagne.
4 ou 5 repreneurs intéressés
"D'ici-là, on espère avoir de la charge de travail et le règlement d'une dette algérienne d'ici fin janvier", a-t-il ajouté. L'entreprise de réparation navale compte sur le paiement de 1,2 million d'euros par un armateur algérien pour des travaux effectués voici quelques mois sur un gros méthanier. Si ce paiement arrive rapidement, "les administrateurs reculeront le lancement de l'appel d'offres (de reprise) et laisseront encore un peu plus de temps à des projets intéressants" de redémarrage de l'activité, a déclaré le secrétaire de l'union locale CGT, Olivier Le Pichon. Quatre ou cinq repreneurs "éventuellement intéressés" ont été évoqués par l’État et les administrateurs judiciaires, selon M. Le Pichon qui n'a révélé aucun nom.
Me Emmanuel Hess a été désigné comme administrateur judiciaire, mandat qu'il a également obtenu pour SeaFrance, la filiale lourdement déficitaire de la SNCF. L’État s'est engagé à trouver une solution pérenne au maintien de la réparation navale à Brest. Créée en 1987 et filiale à 100 % du groupe familial Meunier, la Sobrena fait travailler un nombre important de sous-traitants, environ 700 emplois directs sur Brest. Le chantier naval dispose dans le port de deux formes de radoub, dont une pouvant accueillir des navires de 500.000 tonnes, la seule en état de fonctionnement dans l'Hexagone. Ses concurrents directs se trouvent notamment en Pologne ou en Espagne.