La Suisse et la France sont reliée par un tunnel ferroviaire. Cette liaison est appelée Ceva (Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse), du nom des trois gares desservies par cette ligne ferroviaire franco-suisse. La jonction, effectuée à 13 mètres de profondeur, a fait l'objet d'une célébration franco-suisse : une paroi en bois qui marquait la limite entre les deux chantiers a été abattue à coups de masse, sous les applaudissements de nombreux représentants des autorités, de la SNCF et des Chemins de fer suisses (CFF). La jonction a été faite sous le Foron, la rivière qui trace la frontière entre les communes de Thônex (Suisse) et Gaillard (France).
D'Annemasse à Genève-Cornavin
Le Ceva permettra de relier la gare d'Annemasse (France) à la gare de Genève-Cornavin en 20 minutes. Plus de la moitié des travaux ont déjà été réalisés côté suisse. Il s'agit de construire, principalement en souterrain, 14 km de lignes entre Genève-Cornavin et le Foron, ainsi que cinq stations. Le coût des travaux s'élève à 1,57 milliard de francs suisses (1,44 milliard euros), financé à 56 % par la Confédération et le reste par le canton de Genève. Les Français construisent quant à eux 2 km de lignes enterrées, de la gare d'Annemasse jusqu'à la frontière suisse. Le budget pour réaliser ces travaux se monte à 234 millions d'euros.
Quelque 95.230 frontaliers établis en France travaillent dans le canton de Genève, dont 75 % habitent en Haute-Savoie. Le Ceva a pour but de faciliter les transports dans cette région appelée "le Grand Genève", et qui est régulièrement engorgée par d'interminables bouchons en raison d'un trafic automobile intense.
D'Annemasse à Genève-Cornavin
Le Ceva permettra de relier la gare d'Annemasse (France) à la gare de Genève-Cornavin en 20 minutes. Plus de la moitié des travaux ont déjà été réalisés côté suisse. Il s'agit de construire, principalement en souterrain, 14 km de lignes entre Genève-Cornavin et le Foron, ainsi que cinq stations. Le coût des travaux s'élève à 1,57 milliard de francs suisses (1,44 milliard euros), financé à 56 % par la Confédération et le reste par le canton de Genève. Les Français construisent quant à eux 2 km de lignes enterrées, de la gare d'Annemasse jusqu'à la frontière suisse. Le budget pour réaliser ces travaux se monte à 234 millions d'euros.
Quelque 95.230 frontaliers établis en France travaillent dans le canton de Genève, dont 75 % habitent en Haute-Savoie. Le Ceva a pour but de faciliter les transports dans cette région appelée "le Grand Genève", et qui est régulièrement engorgée par d'interminables bouchons en raison d'un trafic automobile intense.