La nouvelle compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo, Congo Airways, a été officiellement créée vendredi 15 août après signature des statuts par les différents partenaires.
La compagnie Congo Airways a été officiellement créée vendredi 15 août. "Aujourd'hui, il y a eu la constitution officielle de la compagnie : les actionnaires ont signé officiellement les statuts de la compagnie", a déclaré un responsable du ministère des Transports.
Lancement des activités pour la fin de l'année
Les actionnaires signataires sont, selon cette source, l'État congolais et des entreprises commerciales de son portefeuille : la Régie des voies aériennes (RVA), l'Office de gestion du fret multimodal (Ogefrem), le Fonds de promotion de l'industrie (FPI), l'Institut national de sécurité sociale (INSS), la Générale des carrières et des mines (Gécamines) et la Société commerciale des transports et des ports (SCTP).
Toujours vendredi, "au même moment, un accord a été signé entre le gouvernement congolais et Air France Consulting, qui doit établir le business plan" pour Congo Airways, a souligné la source au ministère. Il s'agit-là, a-t-il précisé, d'une "étape du partenariat technique" prévu entre la RDC et la filiale d'Air France-KML.
En février, Kinshasa avait dit qu'elle espérait un lancement des activités de Congo Airways pour la fin de l'année. Un objectif qui reste d'actualité, selon le responsable du ministère. Kinshasa avait annoncé en septembre avoir sollicité le groupe Air France-KLM en vue de la relance d'une compagnie aérienne nationale en RDC. Selon le gouvernement, l'objectif était alors de parvenir à "une nouvelle compagnie aérienne nationale". Celle-ci remplacerait les Lignes aériennes congolaises (Lac), en faillite depuis 2003.
L'un des objectifs du projet est d'assainir le secteur de l'aviation civile du pays, qui connaît quelques progrès. Avec une cinquantaine d'entités congolaises figurant sur la liste noire de l'Union européenne, la RDC détient le record des compagnies aériennes interdites de vol au-dessus de l'Europe, et les accidents d'avions meurtriers y ont lieu à une fréquence élevée.
Lancement des activités pour la fin de l'année
Les actionnaires signataires sont, selon cette source, l'État congolais et des entreprises commerciales de son portefeuille : la Régie des voies aériennes (RVA), l'Office de gestion du fret multimodal (Ogefrem), le Fonds de promotion de l'industrie (FPI), l'Institut national de sécurité sociale (INSS), la Générale des carrières et des mines (Gécamines) et la Société commerciale des transports et des ports (SCTP).
Toujours vendredi, "au même moment, un accord a été signé entre le gouvernement congolais et Air France Consulting, qui doit établir le business plan" pour Congo Airways, a souligné la source au ministère. Il s'agit-là, a-t-il précisé, d'une "étape du partenariat technique" prévu entre la RDC et la filiale d'Air France-KML.
En février, Kinshasa avait dit qu'elle espérait un lancement des activités de Congo Airways pour la fin de l'année. Un objectif qui reste d'actualité, selon le responsable du ministère. Kinshasa avait annoncé en septembre avoir sollicité le groupe Air France-KLM en vue de la relance d'une compagnie aérienne nationale en RDC. Selon le gouvernement, l'objectif était alors de parvenir à "une nouvelle compagnie aérienne nationale". Celle-ci remplacerait les Lignes aériennes congolaises (Lac), en faillite depuis 2003.
L'un des objectifs du projet est d'assainir le secteur de l'aviation civile du pays, qui connaît quelques progrès. Avec une cinquantaine d'entités congolaises figurant sur la liste noire de l'Union européenne, la RDC détient le record des compagnies aériennes interdites de vol au-dessus de l'Europe, et les accidents d'avions meurtriers y ont lieu à une fréquence élevée.
