
© Yas Air
Le département du Trésor a annoncé que la compagnie Yas Air avait été ajoutée à cette liste en remplacement de Pars Air, l'ancien nom de cette compagnie aérienne de fret que le Conseil de sécurité des Nations unies avait identifiée en 2007 comme étant contrôlée par les Gardiens de la révolution iraniens, force d'élite de la République islamique d'Iran. Un décret présidentiel de 2001 gèle les éventuels avoirs que les personnes physiques ou morales figurant sur cette liste pourraient détenir aux États-Unis et prévoit la même sanction pour toutes celles, quelle que soit leur nationalité, qui leur seraient associées ou les soutiendraient d'une manière ou d'une autre.
Le quotidien allemand «Süddeutsche Zeitung» avait rapporté en août 2011 que les autorités turques avaient intercepté cinq mois plus tôt à bord d'un avion de Yas Air une cargaison d'armes à destination de la Syrie, en violation des sanctions de l'Onu interdisant à Téhéran d'exporter du matériel militaire. Le Trésor indique par ailleurs avoir ajouté à sa même liste noire la société iranienne Behineh Trading, qu'il accuse d'être liée à l'expédition d'une cargaison d'armes saisies au Nigeria en octobre 2010. D'une manière générale, les États-Unis interdisent à leurs ressortissants tout commerce avec l'Iran, sauf dérogation spéciale du Trésor.
Le quotidien allemand «Süddeutsche Zeitung» avait rapporté en août 2011 que les autorités turques avaient intercepté cinq mois plus tôt à bord d'un avion de Yas Air une cargaison d'armes à destination de la Syrie, en violation des sanctions de l'Onu interdisant à Téhéran d'exporter du matériel militaire. Le Trésor indique par ailleurs avoir ajouté à sa même liste noire la société iranienne Behineh Trading, qu'il accuse d'être liée à l'expédition d'une cargaison d'armes saisies au Nigeria en octobre 2010. D'une manière générale, les États-Unis interdisent à leurs ressortissants tout commerce avec l'Iran, sauf dérogation spéciale du Trésor.