Dans sa note de synthèse intitulée "Le Transport maritime chinois, puissance et limites", l'Isemar constate que la Chine, au chapitre de la construction navale, qui était placée au rang de 10e constructeur mondial en 1990, s'est hissée à la 3e place dès 2000. En 2012, ses parts de marché se sont élevées à 37 % "dans le cadre d'une concurrence forcenée avec les Sud-Coréens".
Avec 21 %, la part des commanditaires chinois reste plus importante qu'en Corée mais demeure inférieure au Japon où elle s'élève à 41 %, précise la note. 44,5 % du carnet de commandes en 2012 étaient constitués par des vraquiers pour le marché chinois et international, observe la note de l'Isemar. Néanmoins, la construction navale chinoise ne se porte pas bien. La crise maritime internationale se double d'une croissance trop rapide (spéculation, décentralisation) du secteur. "La faiblesse de la demande a introduit une crise sectorielle et Pékin est obligé d'agir", note le document, ajoutant que l'État est contraint de "stimuler la recherche et l'innovation".
Le RMBY non convertible
La note de synthèse aborde le chapitre d'une politique chinoise du financement visant à favoriser l'accès à ce dispositif des armements grecs qui est en réalité "une politique en faveur de la construction navale nationale". La Chine, bien que s'étant largement ouverte vers l'extérieur ces dernières années, a conservé une économie encadrée (notamment pour ce qui concerne les industries lourdes) et reste un pays de strict contrôle administratif, ajoute l'auteur du document. La note n'oublie pas de mentionner l'absence de la convertibilité de la devise (le RMBY).
Le RMBY non convertible
La note de synthèse aborde le chapitre d'une politique chinoise du financement visant à favoriser l'accès à ce dispositif des armements grecs qui est en réalité "une politique en faveur de la construction navale nationale". La Chine, bien que s'étant largement ouverte vers l'extérieur ces dernières années, a conservé une économie encadrée (notamment pour ce qui concerne les industries lourdes) et reste un pays de strict contrôle administratif, ajoute l'auteur du document. La note n'oublie pas de mentionner l'absence de la convertibilité de la devise (le RMBY).