Avec la récente rupture des relations commerciales entre l'Algérie et l'Espagne, les acteurs du port de Marseille-Fos estiment que le moment est venu pour certains chargeurs de repenser à nouveau leur stratégie logistique pour ce pays du Maghreb.
Pour Hugues Houzé de l'Aulnoit, le directeur général de Med Europe Terminal, "les bassins Est du port de Marseille-Fos sont plus que jamais la porte d'accès de l'Algérie". Le patron de l'entreprise de manutention rappelle que CMA CGM, Marfret, Cnan-Med, Arkas et Tarros proposent au total six départs par semaine à Marseille vers les ports algériens, avec un transit-time de deux jours, alors qu'Anvers en offre la moitié moins (trois hebdomadaires), avec un délai de mer de huit jours.
À titre d'exemple, selon les acteurs portuaires locaux, pour une marchandise en provenance d'Allemagne destinée aux ports algériens, entre l'opération d'empotage, le camionnage pour Anvers, l'attente et la documentation dans le port flamand, cinq jours sont nécessaires. Si l'on ajoute ces cinq jours aux huit jours de transit-time, le conteneur ou la remorque est à quai à Alger le quatorzième jour après avoir été empotée.
Quatre jours d'économie par rapport à une liaison Anvers-Algérie
En revanche, pour une marchandise en provenance de Cologne, Francfort ou Stuttgart, pour son empotage, son pré-acheminement routier jusqu'au terminal ferroviaire, son expédition par voie ferrée jusqu'à Marseille, il faut compter sept jours. Après un délai de mer de deux jours supplémentaires et son débarquement, cette cargaison se trouve dans le port d'Alger le dixième jour.
Le conteneur ou la remorque a économisé quatre jours tout en ayant utilisé la voie ferroviaire. Un mode permettant d'obtenir une "empreinte carbone moindre" que la route, estiment les acteurs portuaires phocéens particulièrement attachés à la transition énergétique. Hugues Houzé de l'Aulnoit insiste en outre sur le fait que les installations portuaires marseillaises comportent "une force d'adaptation, une flexibilité" que des ports tels qu'Anvers, Barcelone et Gênes ne peuvent pas garantir.
À titre d'exemple, selon les acteurs portuaires locaux, pour une marchandise en provenance d'Allemagne destinée aux ports algériens, entre l'opération d'empotage, le camionnage pour Anvers, l'attente et la documentation dans le port flamand, cinq jours sont nécessaires. Si l'on ajoute ces cinq jours aux huit jours de transit-time, le conteneur ou la remorque est à quai à Alger le quatorzième jour après avoir été empotée.
Quatre jours d'économie par rapport à une liaison Anvers-Algérie
En revanche, pour une marchandise en provenance de Cologne, Francfort ou Stuttgart, pour son empotage, son pré-acheminement routier jusqu'au terminal ferroviaire, son expédition par voie ferrée jusqu'à Marseille, il faut compter sept jours. Après un délai de mer de deux jours supplémentaires et son débarquement, cette cargaison se trouve dans le port d'Alger le dixième jour.
Le conteneur ou la remorque a économisé quatre jours tout en ayant utilisé la voie ferroviaire. Un mode permettant d'obtenir une "empreinte carbone moindre" que la route, estiment les acteurs portuaires phocéens particulièrement attachés à la transition énergétique. Hugues Houzé de l'Aulnoit insiste en outre sur le fait que les installations portuaires marseillaises comportent "une force d'adaptation, une flexibilité" que des ports tels qu'Anvers, Barcelone et Gênes ne peuvent pas garantir.
