La crise modifie-t-elle les chances du Lyon-Turin ?

La dernière assemblée plénière du Conseil régional Rhône-Alpes a réservé une large place à un débat concernant la liaison ferroviaire Lyon-Turin ou plutôt devrait-on dire Algésiras-Budapest pour montrer l’importance de ce maillon essentiel du réseau de base de transport en Europe. Depuis plus de vingt ans, ce dossier est sur la table. Un pas en avant, deux pas en arrière. 2020-2025-2030 ou au-delà ou peut-être jamais ! Mais le tunnel sous la Manche a bien fini par voir le jour.
"La crise modifie-t-elle les chances de réalisation du Lyon-Turin ?", demande Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional Rhône-Alpes. Faut-il baisser pavillon ? Je dis "Non", répond-il, "car ce projet est fédérateur pour notre région, écologique et européen, nécessaire si nous ne voulons pas être marginalisés".
Mais alors que les refus de la liaison côté italien, et qui ont fait perdre cinq ans et demi selon Louis Besson, vice-président de la Commission intergouvernementale pour le Lyon-Turin, s’apaisent notablement après le choix d’un nouveau tracé, des revirements apparaissent côté français même dans le camp de ceux qui ont défendu le projet. Les délais qui font mention de 2030 voire au-delà ont un effet décourageant et font chanceler certaines opinions. "Il n’y a pourtant aucune raison de reculer mais seulement des motifs d’avancer", a martelé Louis Besson.

Transport ferroviaire

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15