La disparition du vol MH370 prouve la nécessité d'un meilleur suivi

Le vol MH370, disparu en mer, illustre tragiquement la nécessité d'un meilleur suivi des avions pour les vols commerciaux, a rappelé mardi 1er avril l'Association internationale du transport aérien (Iata), ajoutant qu'elle ne pouvait pas "laisser un autre appareil tout simplement disparaître". "Le vol MH370 a mis en lumière la nécessité d'améliorer notre suivi des appareils en vol", a indiqué Tony Tyler, le directeur de l'Iata. "Dans un monde où chacun de nos mouvements semblent être scrutés, il est difficile de croire qu'un appareil peut tout simplement disparaître et que les informations de vol et les enregistrements vocaux du cockpit soient si difficiles à récupérer", a-t-il ajouté. Tony Tyler s'exprimait au cours d'une conférence de l'Iata à Kuala Lumpur, où les autorités continuent d'enquêter sur les raisons de la disparition du vol de Malaysia Airlines, survenue le 8 mars. Le Boeing 777 s'est volatilisé alors qu'il se dirigeait vers Pékin depuis Kuala Lumpur avec 239 passagers à son bord. Les autorités malaisiennes pensent que le vol a été délibérément détourné par un des passagers, s'est dirigé pendant plusieurs heures dans la mauvaise direction, avant d'être repéré pour la dernière fois par un satellite dans les eaux éloignées de l'océan Indien. Les experts en aviation estiment que le mystère du vol MH370 pourrait amener à une transformation profonde du secteur, en particulier à une amélioration du suivi des appareils, même s'ils disparaissent des radars civils et que leur systèmes automatiques de signalisation sont désactivés. La Malaisie affirme que le système de communication Acars (Aircraft Communication Addressing and Reporting System), qui permet d'échanger des informations entre l'appareil en vol et le centre opérationnel d'une compagnie aérienne, ainsi que le transpondeur de l'aéronef ont été coupés au moment où l'avion a disparu des écrans radars. Tony Tyler a également rappelé que les gouvernements doivent mieux utiliser des sources d'informations telles que le fichier d'Interpol qui recense les passeports perdus et volés.
Par ailleurs, un sous-marin britannique s'est joint mercredi 2 avril aux recherches dans l'océan Indien. Des bateaux, avions et hélicoptères participent aux opérations de recherche dans une aire marine de 319.000 km2, équivalant à la surface de la Norvège. Et pour la première fois, un sous-marin a été déployé mercredi, le "HMS Tireless", arrivé dans la zone inspectée pour "contribuer aux efforts de localisation de l'avion grâce à ses capacités avancées de recherche sous l'eau", a annoncé la Royal Navy.

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