
© Vinashin
Le procès qui doit durer quatre jours se déroulera dans la ville portuaire de Haïphong. La presse officielle avait indiqué il y a quelques mois que l'ex-PDG de Vinashin, Pham Thanh Binh, et huit autres cadres du groupe comparaîtraient pour abus de pouvoir et "violation intentionnelle des règles de l’État en matière de gestion économique". M. Binh, principal accusé, avait été arrêté en août 2010. Lui et ses anciens collègues sont passibles de vingt ans de prison. Deux autres sont en fuite et font l'objet d'un mandat d'arrêt international.
Les dettes du conglomérat ont été évaluées à plus de 4 milliards de dollars et l'affaire avait provoqué un scandale politique, fragilisant le sommet du pouvoir communiste. Car M. Binh était considéré comme très proche du Premier ministre, Nguyen Tan Dung. Aucun dirigeant politique n'a pour autant été sanctionné pour l'effondrement du groupe, aujourd'hui en cours de restructuration.
Dans l'affaire jugée mardi, l'enquête s'est concentrée sur un trou financier de plus de 43 millions de dollars. Un autre dossier est en cours d'instruction, portant sur des détournements de fonds. En décembre 2010, Vinashin n'avait pu rembourser une première échéance de prêt de 60 millions de dollars, partie d'un emprunt de 600 millions syndiqué par le Crédit suisse en 2007.
Les dettes du conglomérat ont été évaluées à plus de 4 milliards de dollars et l'affaire avait provoqué un scandale politique, fragilisant le sommet du pouvoir communiste. Car M. Binh était considéré comme très proche du Premier ministre, Nguyen Tan Dung. Aucun dirigeant politique n'a pour autant été sanctionné pour l'effondrement du groupe, aujourd'hui en cours de restructuration.
Dans l'affaire jugée mardi, l'enquête s'est concentrée sur un trou financier de plus de 43 millions de dollars. Un autre dossier est en cours d'instruction, portant sur des détournements de fonds. En décembre 2010, Vinashin n'avait pu rembourser une première échéance de prêt de 60 millions de dollars, partie d'un emprunt de 600 millions syndiqué par le Crédit suisse en 2007.