La fin brutale de la compagnie aérienne Cyprus Airways, qui employait 560 employés, renforce l'inquiétude à Chypre où le taux de chômage atteint des niveaux records en raison de la récession.
Quelque 300 employés de Cyprus Airways ont manifesté lundi 12 janvier leur "tristesse et leur colère" contre le gouvernement et l'équipe dirigeante de Cyprus Airways, accusés de mauvaise gestion. La compagnie a été fermée vendredi 9 janvier par les autorités qui ont estimé qu'elle était incapable de procéder au remboursement de 65 millions d'euros d'aides publiques exigé par la Commission européenne.
Le taux de chômage sur l'île atteint "16 %, un chiffre énorme, le troisième de l'Union européenne, derrière l'Espagne et la Grèce", explique le professeur d'économie à l'Université de Cyprus, Michael Michalis. Au bord de la faillite, Chypre a été contraint d'accepter en 2013 un plan de sauvetage de 10 milliards d'euros assorti de conditions draconiennes. Fermeture de la deuxième banque du pays, ponction de 47,5 % sur les comptes au-delà de 100.000 euros dans la première, baisse de salaires dans le public et le privé, hausse des impôts : le pays, déjà en difficulté, a basculé dans la récession. Et le chômage s'est brutalement envolé. "Il était autour de 4 % il y a quatre ans et nous n'avons pas eu de taux de chômage supérieur à 5 % pendant des années", rappelle Michael Michalis.
Le taux de chômage sur l'île atteint "16 %, un chiffre énorme, le troisième de l'Union européenne, derrière l'Espagne et la Grèce", explique le professeur d'économie à l'Université de Cyprus, Michael Michalis. Au bord de la faillite, Chypre a été contraint d'accepter en 2013 un plan de sauvetage de 10 milliards d'euros assorti de conditions draconiennes. Fermeture de la deuxième banque du pays, ponction de 47,5 % sur les comptes au-delà de 100.000 euros dans la première, baisse de salaires dans le public et le privé, hausse des impôts : le pays, déjà en difficulté, a basculé dans la récession. Et le chômage s'est brutalement envolé. "Il était autour de 4 % il y a quatre ans et nous n'avons pas eu de taux de chômage supérieur à 5 % pendant des années", rappelle Michael Michalis.