Selon les dernières statistiques communiquées par la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM), la flotte française de transport s'est établie au 31 décembre 2018 à 170 unités.
À fin 2018, les effectifs français de la flotte de transport ont gagné deux navires en six mois. Répartie entre les différents registres d’immatriculation nationale, la flotte nationale de plus de 100 UMS (United Measurement System) a totalisé 79 navires inscrits au Registre international français (Rif), 55 navires au registre métropolitain et 36 navires aux registres d’Outre-Mer, dont 22 en Polynésie française. L’âge moyen de la flotte s'élevait à 10 ans et demi au 1er janvier 2019, contre 10 ans au 1er juillet 2018, contre 14,6 ans au plan mondial et de 14,4 en Europe. Pondérés par classe d’âge, les navires de plus de 100 UMS de plus de 20 ans représentaient 23,5 % des navires de la flotte de transport française en nombre et seulement 5,8 % en jauge brute, tandis que ceux de moins de 10 ans représentent 34,7 % en nombre et 52,7 % en jauge brute.
Au cours du second semestre, la flotte pétrolière et gazière n'a connu ni entrée ni sortie, selon la DGITM. Elle comptabilisé 34 pétroliers et 7 gaziers, soit 42 navires. Un effectif identique à celui du semestre précédent.
Elle a répertorié 62 navires dans le secteur de la flotte de charge au 1er janvier 2019 à l'issue du second semestre 2018. Une période au cours de laquelle aucun mouvement n'a été enregistré dans ce secteur.
Pour sa part, la flotte des navires à passagers s’est établie sur la période à 67 unités, contre 65 au cours du premier semestre de l'année. Deux entrées (dont une constituant une réintégration, selon la DGITM) ont permis des indicateurs positifs, à savoir 3,1 % en effectif, 1,27 % en jauge et 1 % en tonnes de port en lourd (tpl).
À fin 2018, les effectifs français de la flotte de transport ont gagné deux navires en six mois. Répartie entre les différents registres d’immatriculation nationale, la flotte nationale de plus de 100 UMS (United Measurement System) a totalisé 79 navires inscrits au Registre international français (Rif), 55 navires au registre métropolitain et 36 navires aux registres d’Outre-Mer, dont 22 en Polynésie française. L’âge moyen de la flotte s'élevait à 10 ans et demi au 1er janvier 2019, contre 10 ans au 1er juillet 2018, contre 14,6 ans au plan mondial et de 14,4 en Europe. Pondérés par classe d’âge, les navires de plus de 100 UMS de plus de 20 ans représentaient 23,5 % des navires de la flotte de transport française en nombre et seulement 5,8 % en jauge brute, tandis que ceux de moins de 10 ans représentent 34,7 % en nombre et 52,7 % en jauge brute.
Au cours du second semestre, la flotte pétrolière et gazière n'a connu ni entrée ni sortie, selon la DGITM. Elle comptabilisé 34 pétroliers et 7 gaziers, soit 42 navires. Un effectif identique à celui du semestre précédent.
Elle a répertorié 62 navires dans le secteur de la flotte de charge au 1er janvier 2019 à l'issue du second semestre 2018. Une période au cours de laquelle aucun mouvement n'a été enregistré dans ce secteur.
Pour sa part, la flotte des navires à passagers s’est établie sur la période à 67 unités, contre 65 au cours du premier semestre de l'année. Deux entrées (dont une constituant une réintégration, selon la DGITM) ont permis des indicateurs positifs, à savoir 3,1 % en effectif, 1,27 % en jauge et 1 % en tonnes de port en lourd (tpl).
"Le pétrole, le gaz et la flotte de charge en stabilité"
La flotte pétrolière et gazière compte au 1er janvier de l'année en cours 41 navires pour une jauge brute cumulée de 2,4 M UMS et une capacité d’emport de plus de 4,1 Mtpl. Concernant la flotte pétrolière, "3,23 Mtpl relèvent des obligations de pavillon découlant de l’article L631-1 du code de l'énergie", explique le document statistique. La plupart des navires du segment sont immatriculés au Rif, et seuls 5 transporteurs de produits sont inscrits au premier registre.
Selon la DGITM, 2 pétroliers neufs devaient entrer en flotte pour Socatra respectivement en avril 2019 et en 2020. Deux unités (l'"Hydra" et le "Sedna") affichant chacune 5.976 UMS et 7.950 Mtpl et qui seront immatriculées au Rif.
Pour les services du ministère, les trois premiers trimestres de l'année 2018 se sont avérés très difficiles pour le secteur du transport du pétrole brut. Cependant, malgré la persistance de diverses tensions géopolitiques, le quatrième trimestre a connu des améliorations grâce, à la fois, à une croissance de l'offre du pétrole en provenance du Moyen-Orient et de l'Atlantique et à une demande énergétique accrue des pays asiatiques. Et les services du ministère chargé des Transports d'expliquer que, pour les mêmes raisons, "le marché du transport de produits pétroliers raffinés connaît un regain de confiance". Il semble que "la construction d'unités neuves soit dynamisée par la réglementation OMI 2020, visant à limiter les émissions de soufre". À défaut d’utiliser le carburant adéquat (low sulphur heavy fuel oil), les solutions passent par un recours aux scrubbers (épurateurs de fumées) ou à de nouvelles motorisations utilisant du gaz naturel liquéfié (GNL).
Le marché du GNL en forte croissance
En conséquence, le marché du transport de GNL connaît une forte croissance suivant ainsi l'expansion des infrastructures portuaires de distribution. "L’âge moyen de la flotte pétrolière et gazière française s’établit à 9,1 ans au 1er janvier 2019 lorsque la moyenne de la flotte mondiale est de 13,9 ans pour l’ensemble des navires citernes et 11,1 ans pour ceux de l’Union européenne", analysent les services du ministère en charge des Transports. Les navires de moins de 10 ans constituent 56 % des navires de la flotte pétrolière et gazière et 63,6 % de la jauge brute du segment. 3 navires ont entre 16 ans et 20 ans.
En matière de flotte de charge, l'administration compte 62 navires au 1er janvier 2019 pour un total de jauge brute de plus de 2,6 M UMS et une capacité d’emport de 2,6 Mtpl. Aucun mouvement n'est à noter au second semestre 2018. La DGITM avait déjà prévu dans son étude la construction par le chantier chinois Cosco Zhoushan des 4 porte-conteneurs reefer destinés à la ligne Nord Europe-Antilles, à savoir les "CMA CGM Fort-de-France" (immatriculé sous Rif), la livraison en avril 2019 du "CMA CGM Fort Royal", suivie de celle du "CMA CGM Fort-Saint-Charles" en mai et celle du "CMA CGM Fort Fleur d'Épée". Elle mentionne par ailleurs le transfert vers le Rif de 6 porte-conteneurs du groupe marseillais précédemment placés sous pavillon britannique. Et de détailler les "CMA CGM Titus", "CMA CGM Forster", "CMA CGM Kerguelen", " CMA CGM Saint-Laurent", "CMA CGM Cayenne" et "CMA CGM Marseille". Elle souligne toutefois que, si cette décision a été motivée par la menace du Brexit, 36 autres navires cellularisés demeurent toutefois sous pavillon britannique. Elle ajoute concernant la commande des 9 porte-conteneurs de 22.000 EVP qui seront propulsés au GNL, 3 d'entre eux seront immatriculés au Rif.
Évoquant la desserte de la Corse, le document estime que le maritime étant fortement concurrencé par l'aérien, ce mode n'a représenté en 2018 plus que 52 % du trafic passagers contre 68 % il y a dix ans. "En 2018, Corsica Ferries reste le premier opérateur avec 70 % du trafic des passagers maritimes. 3.175.336 passagers ont choisi le maritime l'an dernier", précise la DGITM.