Avec 168 navires, la flotte française de transport comprend 74 unités inscrites au Rif, 54 au registre métropolitain et 40 sous les registres d’Outre-Mer dont 27 en Polynésie française. Son âge moyen s’établit à 8,1 ans, contre 14 ans pour la flotte mondiale. Les navires de plus de 20 ans représentent plus de 20 % en nombre mais seulement 5,5 % en jauge brute, et ceux de moins de 10 ans près de 50 % en nombre et 72 % en jauge brute. Par catégorie, la flotte pétrolière avec 42 navires enregistre quatre entrées sous Rif : Le "Champlain" et le "Pointis" (Geogas Trading), le "Anne" (Euronav) et l’"Astella" (Socatra). Deux sorties sont également recensées : le "Famene" (Euronav) et le "Samco Redwood" (Samco) exploité jusqu’en juin par VShips France.
La flotte pétrolière se compose de 10 transporteurs de brut, 24 de raffinés et 8 gaziers. Suite à l’application du décret n° 2016-176 du 25 février 2016, 7 VLCC et 15 transporteurs de raffinés battent pavillon français. Cette mesure "devrait permettre de soutenir ce segment", selon la Direction des affaires maritimes. D’ici la fin de l’année, elle prévoit au moins trois nouvelles entrées sous Rif venant grossir une flotte dont l’âge moyen est de 6,2 ans contre 14,5 à l’échelle mondiale et 11,1 ans dans l’Union européenne.
Marchés difficiles pour les navires de charge
De son côté, la flotte de charge comprend 61 unités avec la sortie du Ropax "Nord-Pas-de-Calais" (MyFerryLink) et deux entrées régularisées : le "DL Scorpio" (Transwebuyhonne) sous registre de Nouvelle-Calédonie et le "Saint-Xavier-Maris-Stella IV" (Société de navigation des Tuamotu) sous registre polynésien. Sur tous ses segments, la Direction demeure pessimiste. Dans le conteneur, "les commandes ont dépassé les 20 % de la flotte en service, et les grands navires continueront de peser sur les taux de fret au détriment des flottes de taille modeste qui ne pourront se maintenir qu’en intégrant des alliances". Dans le vrac, "les surcapacités et la baisse de la demande chinoise ont affecté les taux de fret et déjoué les anticipations des armateurs". Ici, la France ne compte plus de navire sous Rif. L’âge moyen des navires de charge français s’élève à 7,6 ans : 7,2 ans pour les porte-conteneurs (11,1 au niveau mondial et 10,3 en Europe) ; 15,1 ans pour les cargos et 9,4 ans pour les rouliers (18,9 dans le monde, 15,1 en Europe).
La flotte pétrolière se compose de 10 transporteurs de brut, 24 de raffinés et 8 gaziers. Suite à l’application du décret n° 2016-176 du 25 février 2016, 7 VLCC et 15 transporteurs de raffinés battent pavillon français. Cette mesure "devrait permettre de soutenir ce segment", selon la Direction des affaires maritimes. D’ici la fin de l’année, elle prévoit au moins trois nouvelles entrées sous Rif venant grossir une flotte dont l’âge moyen est de 6,2 ans contre 14,5 à l’échelle mondiale et 11,1 ans dans l’Union européenne.
Marchés difficiles pour les navires de charge
De son côté, la flotte de charge comprend 61 unités avec la sortie du Ropax "Nord-Pas-de-Calais" (MyFerryLink) et deux entrées régularisées : le "DL Scorpio" (Transwebuyhonne) sous registre de Nouvelle-Calédonie et le "Saint-Xavier-Maris-Stella IV" (Société de navigation des Tuamotu) sous registre polynésien. Sur tous ses segments, la Direction demeure pessimiste. Dans le conteneur, "les commandes ont dépassé les 20 % de la flotte en service, et les grands navires continueront de peser sur les taux de fret au détriment des flottes de taille modeste qui ne pourront se maintenir qu’en intégrant des alliances". Dans le vrac, "les surcapacités et la baisse de la demande chinoise ont affecté les taux de fret et déjoué les anticipations des armateurs". Ici, la France ne compte plus de navire sous Rif. L’âge moyen des navires de charge français s’élève à 7,6 ans : 7,2 ans pour les porte-conteneurs (11,1 au niveau mondial et 10,3 en Europe) ; 15,1 ans pour les cargos et 9,4 ans pour les rouliers (18,9 dans le monde, 15,1 en Europe).
"La flotte pétrolière compte quatre nouvelles entrées"
Quant à la flotte à passagers, avec 68 navires, elle enregistre deux sorties : le "Corse" (ex-SNCM) et le "Bético" (Sudiles). Avec l’arrêt de MyFerryLink suivi par la reprise de ses navires par DFDS et Stena, et le lancement de Corsica Linea avec six des sept navires de l’ex-SNCM, plusieurs changements de propriété sont enregistrés en revanche sur le transmanche et la desserte de la Corse.
846 navires contrôlés
Avec les navires de services, la flotte de commerce de plus de 100 UMS sous pavillon français compte 304 navires. Au-delà, la flotte contrôlée par des intérêts français sous d’autres pavillons s’élève à 846 unités. Elle est principalement constituée par des navires de transport (67 % en nombre et 96 % en jauge) et des navires de services maritimes offshore ou spécialisés (33 % en nombre et 4 % en jauge).
Avec les navires de services, la flotte de commerce de plus de 100 UMS sous pavillon français compte 304 navires. Au-delà, la flotte contrôlée par des intérêts français sous d’autres pavillons s’élève à 846 unités. Elle est principalement constituée par des navires de transport (67 % en nombre et 96 % en jauge) et des navires de services maritimes offshore ou spécialisés (33 % en nombre et 4 % en jauge).