En l’absence d’Yves Fargues, président national de TLF, retenu au ministère en cette période de grèves et de blocages en tous genres, c’est Sylvain Fatton qui a ouvert les XIIe assises de TLF Rhône-Alpes-Auvergne-Bourgogne. Le nouveau président régional, comme le furent avant lui son père et son grand-père, rappela l’importance du nombre et de l’engagement à montrer envers l’organisme professionnel afin de mieux faire avancer les dossiers.
"Depuis que je travaille pour TLF, les questions relatives à la formation sont constantes et répondent bien à un réel besoin. Les recrutements sont compliqués, les niveaux souvent insuffisants, l’adaptation difficile, les budgets serrés…", énumère Jean-Christian Vialelles, délégué régional, lui aussi directement impliqué dans la formation.
Pierre-Luc Jacquot, délégué régional AFT, a rappelé quelques chiffres du secteur des transports et de la logistique en Rhône-Alpes-Auvergne : 5.150 entreprises et 83.615 salariés dont 56.586 pour la conduite, 8.467 pour l’exploitation, 4.783 pour la gestion ou 2.369 pour des postes de direction. 7.875 offres d’emplois ont été déposées en 2014 dont 50 % pour le transport de fret et 6 % pour l’affrètement et l’organisation des transports. Les établissements de formation initiale, continue et professionnelle ne manquent pas, des CAP aux diplômes supérieurs, universitaires, mais cette branche d’activité, malgré ses multiples facettes et ses opportunités de "seconde chance" et de promotion interne, a du mal à attirer et à retenir les bons éléments. "Tout le monde fait de la formation", entend-on parfois. Tous les organismes sont-ils sérieux ? Karine Coulon, déléguée régionale de l’OPCA, a mis l’accent sur les récentes lois sur la formation qui devraient simplifier les versements et les redistributions via un seul organisme collecteur de taxes. M. Bonny, directeur d’un groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification-GEIQ à Lyon, M. Charbonnier, président de l’Aftral, et M. Kissi, pour le groupe Promotrans, ont rappelé leurs spécificités et principales formations. Tandis que Claudine Gay, chargée de mission professionnalisation à Lyon II, a souligné l’importance de l’alternance que l’IUT de Bron a été le premier à lancer. 400 dossiers sont reçus pour 50 retenus. 70 % des étudiants Bac +2 pourraient entrer dans la vie active, profitant ensuite d’une formation continue tout au long de leur vie professionnelle, mais ils préfèrent poursuivre leurs études.
"Depuis que je travaille pour TLF, les questions relatives à la formation sont constantes et répondent bien à un réel besoin. Les recrutements sont compliqués, les niveaux souvent insuffisants, l’adaptation difficile, les budgets serrés…", énumère Jean-Christian Vialelles, délégué régional, lui aussi directement impliqué dans la formation.
Pierre-Luc Jacquot, délégué régional AFT, a rappelé quelques chiffres du secteur des transports et de la logistique en Rhône-Alpes-Auvergne : 5.150 entreprises et 83.615 salariés dont 56.586 pour la conduite, 8.467 pour l’exploitation, 4.783 pour la gestion ou 2.369 pour des postes de direction. 7.875 offres d’emplois ont été déposées en 2014 dont 50 % pour le transport de fret et 6 % pour l’affrètement et l’organisation des transports. Les établissements de formation initiale, continue et professionnelle ne manquent pas, des CAP aux diplômes supérieurs, universitaires, mais cette branche d’activité, malgré ses multiples facettes et ses opportunités de "seconde chance" et de promotion interne, a du mal à attirer et à retenir les bons éléments. "Tout le monde fait de la formation", entend-on parfois. Tous les organismes sont-ils sérieux ? Karine Coulon, déléguée régionale de l’OPCA, a mis l’accent sur les récentes lois sur la formation qui devraient simplifier les versements et les redistributions via un seul organisme collecteur de taxes. M. Bonny, directeur d’un groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification-GEIQ à Lyon, M. Charbonnier, président de l’Aftral, et M. Kissi, pour le groupe Promotrans, ont rappelé leurs spécificités et principales formations. Tandis que Claudine Gay, chargée de mission professionnalisation à Lyon II, a souligné l’importance de l’alternance que l’IUT de Bron a été le premier à lancer. 400 dossiers sont reçus pour 50 retenus. 70 % des étudiants Bac +2 pourraient entrer dans la vie active, profitant ensuite d’une formation continue tout au long de leur vie professionnelle, mais ils préfèrent poursuivre leurs études.
"Notre filière n’est pas assez attractive alors que le métier est passionnant"
L’expansion de certaines entreprises (dans ce secteur comme dans d’autres secteurs industriels par exemple) est parfois freinée par des problèmes de recrutements et de manque de compétences. C’est le cas des Transports Dupessey, en Haute-Savoie. Dirigée par Carole Dupessey, cette entreprise déborde d’idées et de projets tant en France qu’à l’étranger. Et elle pourrait avoir une flotte plus importante si les conducteurs étaient plus nombreux. "Notre filière n’est pas assez attractive alors que le métier est passionnant", relève Carole Dupessey qui recherche des conducteurs, des exploitants et des commerciaux.
Un tiers des employeurs nourrissent actuellement des projets de recrutement, notamment orientés vers la conduite et l’exploitation. Ce sont plus de 53.000 recrutements qui seraient à prévoir d’ici 2018 en Rhône-Alpes-Auvergne, majoritairement afin d’assurer le remplacement des départs.
Des témoignages de jeunes et de moins jeunes professionnels qui ont tôt ou plus tardivement choisi le transport et la logistique ont beaucoup intéressé l’assistance. Ils travaillent aujourd’hui chez Clasquin, Citaix, Gondrand ou DSV…
Les assises 2016 ont accueilli une délégation d’Astra de Cuneo, l’homologue italien de TLF. Les prochaines assises seront organisées une année sur deux en alternance avec une journée golf.