La future gare "Nice Aéroport" est désormais sur les rails. Cette gare TER-TGV, quel que soit le destin de la ligne nouvelle, assurera une parfaite intermodalité avec les lignes 2 et 3 du tramway niçois qui, depuis le cœur de Nice, desservira avant deux ans les terminaux aéroportuaires ainsi que la plaine du Var et ses futurs quartiers mais aussi les bus (régionaux voire internationaux) via une gare routière intégrée et la route avec un accès direct sur l’A8 (Marseille-Italie).
Forte intermodalité
La gare composée d’un bâtiment de 3.500 m² dotés de commerces et services proposera de six à huit voies, avec une desserte des quais par passerelle. Elle s’intègre dans le plan de masse du futur quartier d’affaires du Grand Arénas face à l’aéroport avec bureaux, logements, commerces et un grand palais des salons et congrès de 75.000 m² accessible par un parvis depuis le pôle multimodal. Deux parkings silos de 2.000 et 500 places de courte et longue durées compléteront les aménagements en liaison avec des opérations immobilières.
Forte intermodalité
La gare composée d’un bâtiment de 3.500 m² dotés de commerces et services proposera de six à huit voies, avec une desserte des quais par passerelle. Elle s’intègre dans le plan de masse du futur quartier d’affaires du Grand Arénas face à l’aéroport avec bureaux, logements, commerces et un grand palais des salons et congrès de 75.000 m² accessible par un parvis depuis le pôle multimodal. Deux parkings silos de 2.000 et 500 places de courte et longue durées compléteront les aménagements en liaison avec des opérations immobilières.
"La gare, d'un coût de 200 millions d’euros, sera livrée en 2025"
En raison de la forte intermodalité et de l’urbanisation envisagée autour, la gare pourrait traiter en 2040 plus de 7,7 millions de voyageurs (24.000 par jour). Des voyageurs bien sûr concernés par l’aéroport (20 millions de passagers par an à cet horizon) mais aussi par les activités de l’Ouest niçois dans le cadre de l’OIN plaine du Var. Son trafic sera équivalent à celui traité actuellement par la gare centrale Nice-Thiers.
En raison de son importance et de sa complexité, la gare sera réalisée par phases. La première en 2021 verra la réalisation de la gare routière et le transfert de l’actuelle halte ferroviaire Saint-Augustin situé à l’est du site du futur pôle multimodal. La totalité de la gare sera livrée en 2025 pour un coût évalué à 200 millions d’euros. Une partie pourra être financée par des programmes immobiliers associés (bureaux et hôtels).
Outre les TGV et les trains venant d’Italie, la gare sera le pivot du trafic TER avec, dans le cadre de la ligne nouvelle, un temps de parcours de 8 min vers Sophia Antipolis et de 25 min vers Cannes et autant vers Monaco avec une fréquence de dix TER par heure, soit une cadence proche du RER parisien.