
© Maersk Line
Selon Nils S. Andersen, le PDG d'A.P. Moller-Maersk, bien que le groupe danois ait pu achever le premier trimestre de l'année sur des résultats comparables avec ceux de 2011, les performances réalisées ne sont pas satisfaisantes. "Les revenus provenant de l'activité maritime sont faibles à cause des taux de fret qui ont continué à lui faire perdre de l'argent et du cours du pétrole. Mais nos efforts pour restaurer les taux commencent à payer et nous les poursuivrons tout au long de l'année", a-t-il expliqué.
Maersk Line victime de l'érosion des taux
Maersk Line, la filiale ligne régulière du groupe, a perdu au cours du premier trimestre 599 millions USD. En effet, malgré un trafic en hausse de 18 % par rapport aux trois premiers de 2011, l'armateur danois a dû faire face en un an à une érosion de 9 % de ses taux de fret. La compagnie relève que l'arrivée de son concept baptisé "Daily Maersk" sur le marché a introduit des modifications de standards sur le secteur Asie-Europe. En effet, les armateurs concurrents se sont vus contraints de consolider leur offre de transport autour de trois alliances, indique la direction du groupe. "Du coup, 85 % des volumes transportés entre l'Asie et le Nord Europe sont aujourd'hui entre les mains de Maersk et des trois alliances en question", mentionne Maersk Line.
De son côté, Maersk Oil a enregistré au cours du premier trimestre un bénéfice de 1,3 milliard de dollars. Les résultats de cette filiale, bien qu'ayant tiré profit de la montée en flèche du cours du baril, ont été freinés par la diminution de 24 % de la production qui est passée en un an de 335.000 barils de pétrole par jour à 254.000 barils.
Maersk Line victime de l'érosion des taux
Maersk Line, la filiale ligne régulière du groupe, a perdu au cours du premier trimestre 599 millions USD. En effet, malgré un trafic en hausse de 18 % par rapport aux trois premiers de 2011, l'armateur danois a dû faire face en un an à une érosion de 9 % de ses taux de fret. La compagnie relève que l'arrivée de son concept baptisé "Daily Maersk" sur le marché a introduit des modifications de standards sur le secteur Asie-Europe. En effet, les armateurs concurrents se sont vus contraints de consolider leur offre de transport autour de trois alliances, indique la direction du groupe. "Du coup, 85 % des volumes transportés entre l'Asie et le Nord Europe sont aujourd'hui entre les mains de Maersk et des trois alliances en question", mentionne Maersk Line.
De son côté, Maersk Oil a enregistré au cours du premier trimestre un bénéfice de 1,3 milliard de dollars. Les résultats de cette filiale, bien qu'ayant tiré profit de la montée en flèche du cours du baril, ont été freinés par la diminution de 24 % de la production qui est passée en un an de 335.000 barils de pétrole par jour à 254.000 barils.
"APTM : les nouveaux terminaux soutiennent l'activité"
Quant à APM Terminals, la filiale opération de terminaux portuaires du groupe danois, elle a achevé le trimestre sur un bénéfice de 235 M USD. Malgré l'érosion des volumes en Europe, indique la direction du groupe, le chiffre d'affaires de cette branche, a progressé de 10 % grâce aux marchés émergents et aux nouveaux terminaux. La marge opérationnelle a baissé de 22,7 %.
Maersk Drilling (l'activité forage), a réalisé un profit de 125 M USD. La direction du groupe souligne que des nombreux contrats signés au cours du premier trimestre de l'année permettent de donner une bonne visibilité en matière de rentabilité pour le secteur en 2012 et 2013.
Quant aux perspectives pour le restant de l'année, elles sont marquées par un certain nombre d'incertitudes. Le groupe s'attend à un résultat global légèrement inférieur au niveau de celui enregistré en 2011 pour l'ensemble de ses activités. La filiale ligne régulière prévoit un résultat négatif ou égal à zéro tout et autant que la campagne de restauration de taux de fret initiée en mars se poursuive tout au long de l'année. APM Terminals devrait, de son côté, enregistrer un résultat supérieur à 2011. Enfin, Maersk Drilling et Maersk Oil tablent sur des chiffres égaux à ceux de l'an dernier.