
© Kuehne & Nagel
Didier Rochas, directeur général Overseas de la société lyonnaise Dimotrans, a été élu en septembre dernier à la présidence de la Commission maritime nationale de TLF. À ses côtés, se trouvent Thierry Dhal, secrétaire général du syndicat des transitaires havrais, et Jean-Pierre Vigerie, président de la même association professionnelle à Marseille.
Quatre dossiers maritimes sont actuellement examinés : le guichet unique portuaire, le pesage obligatoire des conteneurs, la généralisation des rendez-vous des camions sur les plateformes portuaires et les frais de stationnement dans les ports.
Une directive européenne éditée en 2010 relative aux formalités déclaratives applicables aux transports maritimes pour les navires à l’entrée et à la sortie des ports situés dans l’Union européenne doit entrer en vigueur au plus tard le 1er juin 2015. Chaque État membre doit faire en sorte que les formalités déclaratives dans ses ports soient appliquées d’une manière harmonisée et coordonnée. Le capitaine ou tout autre personne dûment habilitée doit notifier préalablement à l’entrée dans un port de l’UE les renseignements requis par l’autorité nationale compétente (interconnexions entre les systèmes informatiques des différents ports). En France, le ministère chargé des Transports a choisi de s’appuyer sur les systèmes informatiques existants. Il s’agit d’assurer une communication efficiente entre les systèmes douaniers, les systèmes de marchandises AP+ et les systèmes d’information navire. Qu’un navire parte ou arrive dans un port, il faut que le même système opère pour la prise en charge des conteneurs. «En France, un travail important a déjà été mené et se poursuit. Marseille et Le Havre ont depuis longtemps des systèmes interconnectés», observe Emmanuel de Bienassis, secrétaire général de TLF Rhône-Alpes-Auvergne. «Il est de l’intérêt de nos entreprises que cette harmonisation des procédures soit réalisée. C’est un dossier lourd car tous les ports d’Europe ne sont pas au même niveau mais réalisable».
Quatre dossiers maritimes sont actuellement examinés : le guichet unique portuaire, le pesage obligatoire des conteneurs, la généralisation des rendez-vous des camions sur les plateformes portuaires et les frais de stationnement dans les ports.
Une directive européenne éditée en 2010 relative aux formalités déclaratives applicables aux transports maritimes pour les navires à l’entrée et à la sortie des ports situés dans l’Union européenne doit entrer en vigueur au plus tard le 1er juin 2015. Chaque État membre doit faire en sorte que les formalités déclaratives dans ses ports soient appliquées d’une manière harmonisée et coordonnée. Le capitaine ou tout autre personne dûment habilitée doit notifier préalablement à l’entrée dans un port de l’UE les renseignements requis par l’autorité nationale compétente (interconnexions entre les systèmes informatiques des différents ports). En France, le ministère chargé des Transports a choisi de s’appuyer sur les systèmes informatiques existants. Il s’agit d’assurer une communication efficiente entre les systèmes douaniers, les systèmes de marchandises AP+ et les systèmes d’information navire. Qu’un navire parte ou arrive dans un port, il faut que le même système opère pour la prise en charge des conteneurs. «En France, un travail important a déjà été mené et se poursuit. Marseille et Le Havre ont depuis longtemps des systèmes interconnectés», observe Emmanuel de Bienassis, secrétaire général de TLF Rhône-Alpes-Auvergne. «Il est de l’intérêt de nos entreprises que cette harmonisation des procédures soit réalisée. C’est un dossier lourd car tous les ports d’Europe ne sont pas au même niveau mais réalisable».
"De multiples contraintes : harmonisation, fluidité et sécurité"
Les compagnies maritimes voudraient procéder elles-mêmes au pesage des conteneurs avant l’embarquement pour éviter des écarts de poids dus à d’éventuelles surcharges non indiquées. La tâche est immense car elle concernerait des millions de conteneurs traités chaque jour dans les ports du monde. TLF estime que le pesage doit être fait à l’usine par le chargeur. «En cas de dépassement, le chargeur impliqué engagera personnellement sa responsabilité». Des surcharges trop fortes peuvent jouer sur le poids du navire et donc nuire à sa sécurité.
Harmonisation, fluidité, sécurité : la chaîne de transports est soumise à de multiples contraintes, chacun doit essayer d’améliorer le système.
Autre sujet, celui de la généralisation des rendez-vous des transporteurs routiers sur les plateformes portuaires qui a fait l’objet de multiples doléances. TLF participe activement aux négociations avec les parties concernées pour améliorer la fluidité des trafics. Les transporteurs doivent être en possession des documents permettant l’embarquement et les autorités portuaires doivent pouvoir signifier très vite aux transporteurs les conditions d’accès afin d’éviter les engorgements. Sur le port de Lyon, Dominique di Bello et Emmanuel de Bienassis ont fait évoluer le sujet grâce à des contacts avec la société Arnal, gestionnaire de stock de conteneurs qui a revu ses conditions d’accès et étendu sa superficie avec la CNR pour améliorer les rotations des camions. Antoine de Marta, par exemple, de la société Arnal, a organisé des réunions avec les chauffeurs et les tractionnaires pour améliorer la situation. Bien sûr, le port de Lyon n’a pas l’étendue et les flux des Grands Ports maritimes, la configuration des sites, les accès, les disponibilités foncières sont différentes sur chaque port mais chaque intervenant de la chaîne de transport et de logistique a un travail d’amélioration à réaliser.
Enfin, TLF intervient largement sur la question des frais de stationnement dans les ports. Les acconiers infligent des frais aux transitaires en cas d’occupation de leur terrain alors qu’un certain nombre de contraintes, indépendantes de leur volonté le plus souvent, pèsent sur ces derniers en cas de retard des navires ou lorsqu’ils doivent revenir sur site après une escale ratée. TLF aimerait que ces frais ne soient pas appliqués de façon systématique et qu’ils soient moins élevés, d’autant qu’ils ne peuvent être répercutés aux clients.
La logistique urbaine est un sujet de prédilection de TLF Rhône-Alpes Auvergne suivi par plusieurs partenaires à Lyon, Saint-Étienne ou Annecy.
À Saint-Étienne, par exemple, TLF, Logistic 42, FNTR 42, la Ville de Saint-Étienne et l’agglomération de Saint-Étienne ont monté une société coopérative d’intérêt collectif «Simplycité» qui gère trois véhicules électriques via un centre de distribution urbain approvisionné par six ou sept entreprises de transports et messagerie comme Ziegler, Heppner, Easydis ou Kuehne & Nagel et l’expressiste TNT pour livrer les commerçants. À Annecy, le projet «Urbannecy» progresse avec le cluster logistique Rhône-Alpes, Citylogistics, Ectra et Logydine. À Lyon, les localisations ne sont pas encore arrêtées et les études se poursuivent à Grenoble et Valence.