
© PORT DE MAPUTO
Le Mozambique, l'Afrique du Sud et la Tanzanie se sont félicités de l'efficacité de leurs efforts conjoints pour lutter contre la piraterie maritime dans l'océan Indien. "Nous constatons en ce moment une tendance (de la piraterie) à la baisse. Nous espérons que cette tendance va se poursuivre, mais si elle devait repartir à la hausse, nous voulons être en mesure d'améliorer la qualité de notre réaction", a déclaré le ministre mozambicain de la Défense, Filipe Nyusi.
Les représentant des trois pays d'Afrique australe discutaient le 16 mai des détails d'un accord signé en février en Tanzanie, qui vise à mettre en commun leurs ressources afin de protéger leur façade maritime des pirates somaliens.
"Nous faisons participer ce que chaque pays a", a résumé le ministre mozambicain, citant des navires des trois pays aidés d'avions essentiellement sud-africains. La marine mozambicaine ne disposant pas de bâtiment équipé pour lutter contre les pirates au large, c'est le "Drakensberg", un ravitailleur sud-africain, qui patrouille dans le canal du Mozambique. "Depuis notre intervention dans cette partie du monde, nous avons vu revenir les pêcheurs", a noté le chef de la marine sud-africaine, le vice-amiral Refiloe Mudimo.
Représentant la Tanzanie, le major-général Said Omar n'a pas voulu dire quelles forces son pays avait mises en action, mais a déclaré qu'elles avaient récemment réussi à contrer une attaque de pirates dans ses eaux. "Nous avons des navires, et nous travaillons", a-t-il déclaré. La dernière attaque par des pirates somaliens dans les eaux mozambicaines remonte à 2010. Ils avaient alors saisi un navire de pêche avec quatorze membres d'équipage, qui avaient finalement été sauvés par la marine indienne.
Le gouvernement mozambicain est d'autant plus préoccupé par le danger de la piraterie au large de ses côtes que d'importantes découvertes de gaz naturel y ont été récemment faites. Lors d'une visite à Londres début mai, le président du Mozambique Armando Guebuza a estimé que la piraterie risquait de mettre en danger les perspectives économiques du pays.
Les représentant des trois pays d'Afrique australe discutaient le 16 mai des détails d'un accord signé en février en Tanzanie, qui vise à mettre en commun leurs ressources afin de protéger leur façade maritime des pirates somaliens.
"Nous faisons participer ce que chaque pays a", a résumé le ministre mozambicain, citant des navires des trois pays aidés d'avions essentiellement sud-africains. La marine mozambicaine ne disposant pas de bâtiment équipé pour lutter contre les pirates au large, c'est le "Drakensberg", un ravitailleur sud-africain, qui patrouille dans le canal du Mozambique. "Depuis notre intervention dans cette partie du monde, nous avons vu revenir les pêcheurs", a noté le chef de la marine sud-africaine, le vice-amiral Refiloe Mudimo.
Représentant la Tanzanie, le major-général Said Omar n'a pas voulu dire quelles forces son pays avait mises en action, mais a déclaré qu'elles avaient récemment réussi à contrer une attaque de pirates dans ses eaux. "Nous avons des navires, et nous travaillons", a-t-il déclaré. La dernière attaque par des pirates somaliens dans les eaux mozambicaines remonte à 2010. Ils avaient alors saisi un navire de pêche avec quatorze membres d'équipage, qui avaient finalement été sauvés par la marine indienne.
Le gouvernement mozambicain est d'autant plus préoccupé par le danger de la piraterie au large de ses côtes que d'importantes découvertes de gaz naturel y ont été récemment faites. Lors d'une visite à Londres début mai, le président du Mozambique Armando Guebuza a estimé que la piraterie risquait de mettre en danger les perspectives économiques du pays.