
L'édition 2012 de Posidonia, qui réunit jusqu'au 8 juin quelque 1.870 entreprises issues de 87 pays, s'est ouverte dans un climat économique mondial difficile qui pèse sur la marine marchande grecque, la première au monde, dont les bénéfices ont baissé de 8,6 % en 2011, à 14 milliards d'euros, selon l'Union des armateurs grecs (EEE). "Les armateurs grecs ne sont pas directement affectés par le crise grecque car leur activité est internationale. En revanche, le crise mondiale a un impact sur l'industrie", a expliqué l'organisateur du salon, Théodore Vokos. Selon lui, "les principaux problèmes du secteur sont la baisse des volumes transportés en raison de la récession et l'excès d'offres de navires, qui tombe à un mauvais moment".
Les chantiers navals chinois en masse
Parmi les exposants, les chantiers navals chinois seront massivement représentés au salon Posidonia. Selon les statistiques officielles grecques, 76 % des quelque 2.000 navires de marine marchande battant pavillon grec ont été construits en Chine et en Corée du Sud.
Le Premier ministre par intérim, Panayiotis Pikrammenos, qui a assisté à l'ouverture du salon, a appelé les armateurs grecs "à soutenir leur patrie qui traverse des moments difficiles". "La Grèce a plus que jamais besoin de nouveaux investissements, de nouveaux emplois et de liquidités et vous, les gens de la marine marchande, vous pourriez y contribuer", a indiqué M. Pikrammenos. La flotte détenue par les armateurs grecs comprend elle 3.325 navires, soit 227 millions de tonnes de port en lourd (dwt), et représente près de 15 % du tonnage mondial en dwt. Principal moteur de l'économie grecque avec le tourisme, la marine marchande représente environ 5 % du PIB du pays mais sa contribution directe à l'emploi reste modeste car les marins sont aujourd'hui en majorité issus des pays en voie de développement.
Les chantiers navals chinois en masse
Parmi les exposants, les chantiers navals chinois seront massivement représentés au salon Posidonia. Selon les statistiques officielles grecques, 76 % des quelque 2.000 navires de marine marchande battant pavillon grec ont été construits en Chine et en Corée du Sud.
Le Premier ministre par intérim, Panayiotis Pikrammenos, qui a assisté à l'ouverture du salon, a appelé les armateurs grecs "à soutenir leur patrie qui traverse des moments difficiles". "La Grèce a plus que jamais besoin de nouveaux investissements, de nouveaux emplois et de liquidités et vous, les gens de la marine marchande, vous pourriez y contribuer", a indiqué M. Pikrammenos. La flotte détenue par les armateurs grecs comprend elle 3.325 navires, soit 227 millions de tonnes de port en lourd (dwt), et représente près de 15 % du tonnage mondial en dwt. Principal moteur de l'économie grecque avec le tourisme, la marine marchande représente environ 5 % du PIB du pays mais sa contribution directe à l'emploi reste modeste car les marins sont aujourd'hui en majorité issus des pays en voie de développement.
"L'édition 2012 réunit 1.870 entreprises issues de 87 pays"
"Entre 2000 et 2011, les recettes de la marine marchande grecque ont atteint 154 milliards d'euros, presque la moitié de la dette grecque (à 365 milliards d'euros avant sa restructuration)", a rappelé M. Pikrammenos. Il a toutefois déploré que "la moitié de ces 154 milliards aient été transférés à l'étranger".
Du côté des infrastructures, selon Yann Alix, délégué général de la fondation Sefasil, l’autorité portuaire du Pirée a défrayé la chronique en 2010 par l’accueil des investisseurs chinois qui comptent injecter un demi-milliard d’euros dans la modernisation de l’appareil portuaire grec. Bien que le port de la banlieue d'Athènes ne semble pas souffrir nécessairement de pertes de trafic, il souligne que "le groupe Cosco affiche clairement son ambition de faire d'un terminal au Pirée le point d’entrée européen des intérêts chinois". Ce positionnement stratégique doit aussi se comprendre dans la dynamique actuelle qui anime les concurrences portuaires et économiques de la Méditerranée orientale.