La future compagnie aérienne censée naître des cendres d'Alitalia en grande difficulté financière, ne devrait décoller qu'en octobre 2021 en attendant l'issue des négociations entre Rome et Bruxelles.
Le gouvernement Italien avait tablé sur le lancement d’Ita, la compagnie aérienne publique qui remplacera Alitalia dès le mois d'août 2021 pour lui permettre de profiter de la saison d'été. Mais, finalement, la nouvelle société "démarrera en octobre, dans le respect des accords avec Bruxelles", selon une source gouvernementale. La Commission européenne, chargée d'examiner la conformité des aides d'État aux règles de concurrence en vigueur dans l'Union, doit donner son feu vert au plan de sauvetage visant à relancer, sous un autre nom, Alitalia.
Bruxelles a réclamé que la future société marque une nette rupture avec son ancêtre en abandonnant notamment le logo d'Alitalia et en renonçant à accepter des billets émis par son prédécesseur. Parmi les autres conditions figuraient la vente séparée de la maintenance et des services au sol ainsi que la cession de créneaux aéroportuaires.
Une flotte réduite de moitié
Sous la pression de Bruxelles, les ambitions du plan de relance d'Alitalia ont été revues à la baisse. Il est désormais question d'une flotte réduite de moitié, à moins de 50 appareils, et d'effectifs ramenés à moins de 5.000 salariés pour le secteur de l'aviation. Au total, la compagnie compte plus de 11.000 employés. En 2017 et 2019 Alitalia s'était vu accorder par l'État des prêts d'un total de 1,3 milliard d'euros, qui sont dans le viseur de Bruxelles. En mai, Rome a octroyé un nouveau prêt de 100 millions d'euros à Alitalia afin d'assurer sa survie, et une autre rallonge est en vue pour permettre la transition avec Ita.
Alors qu'un accord préliminaire a été annoncé fin mai, les négociations traînent en longueur. Une nouvelle visioconférence réunissant la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, et des membres du gouvernement Draghi a eu lieu le 30 juin.
Bruxelles a réclamé que la future société marque une nette rupture avec son ancêtre en abandonnant notamment le logo d'Alitalia et en renonçant à accepter des billets émis par son prédécesseur. Parmi les autres conditions figuraient la vente séparée de la maintenance et des services au sol ainsi que la cession de créneaux aéroportuaires.
Une flotte réduite de moitié
Sous la pression de Bruxelles, les ambitions du plan de relance d'Alitalia ont été revues à la baisse. Il est désormais question d'une flotte réduite de moitié, à moins de 50 appareils, et d'effectifs ramenés à moins de 5.000 salariés pour le secteur de l'aviation. Au total, la compagnie compte plus de 11.000 employés. En 2017 et 2019 Alitalia s'était vu accorder par l'État des prêts d'un total de 1,3 milliard d'euros, qui sont dans le viseur de Bruxelles. En mai, Rome a octroyé un nouveau prêt de 100 millions d'euros à Alitalia afin d'assurer sa survie, et une autre rallonge est en vue pour permettre la transition avec Ita.
Alors qu'un accord préliminaire a été annoncé fin mai, les négociations traînent en longueur. Une nouvelle visioconférence réunissant la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, et des membres du gouvernement Draghi a eu lieu le 30 juin.
