
© Renault Trucks
BP2R dit avoir la certitude que "ce prélèvement de 1,6 milliard d’euros par an devra être financé à 100 % par les chargeurs". Et de détailler : "Sous couvert de simplification, l’écotaxe nouvelle formule crée paradoxalement d’importantes zones d’ombre". "Entre transporteurs qui vont raisonner en taxe au kilomètre, et chargeurs qui vont être contraints à un forfait, des discordances et des tensions vont naître", estime les experts. Ils soulignent que la mise en place d’un forfait obligatoire pour les chargeurs ne va pas les inciter à "privilégier les transporteurs ayant des flottes de véhicules moins polluants ni les schémas rail-route".
Interrogés sur la simplification ou non du dispositif, le consultant estime qu'un certain nombre de cas de figure ne pourront être traités de manière juste par les taux de majoration forfaitaire régional et interrégional.
Cette majoration forfaitaire régionale pourrait, selon le cabinet français, avantager ou désavantager des transporteurs suivant leur situation géographique régionale par rapport au réseau routier taxé. Les experts jugent que les petits transporteurs moins équipés en information embarquée et utilisant des véhicules plus anciens seront perdants car "le taux forfaitaire moyenné ne couvrira pas leur redevance réelle".
400 M EUR de surcoût
BP2R estime que l’écotaxe nouvelle formule, dont l’entrée en vigueur est confirmée pour juillet 2013, "risque d’être ponctionnée in fine dans le porte-monnaie des ménages". D’après les calculs les plus récents, "l’écotaxe devrait représenter 1,2 milliard d’euros, auxquels il faut rajouter 400 millions d'euros de surcoût additionnel", juge le cabinet. Une facture que les ménages auront bien du mal à payer, compte tenu de la conjoncture de crise.
Interrogés sur la simplification ou non du dispositif, le consultant estime qu'un certain nombre de cas de figure ne pourront être traités de manière juste par les taux de majoration forfaitaire régional et interrégional.
Cette majoration forfaitaire régionale pourrait, selon le cabinet français, avantager ou désavantager des transporteurs suivant leur situation géographique régionale par rapport au réseau routier taxé. Les experts jugent que les petits transporteurs moins équipés en information embarquée et utilisant des véhicules plus anciens seront perdants car "le taux forfaitaire moyenné ne couvrira pas leur redevance réelle".
400 M EUR de surcoût
BP2R estime que l’écotaxe nouvelle formule, dont l’entrée en vigueur est confirmée pour juillet 2013, "risque d’être ponctionnée in fine dans le porte-monnaie des ménages". D’après les calculs les plus récents, "l’écotaxe devrait représenter 1,2 milliard d’euros, auxquels il faut rajouter 400 millions d'euros de surcoût additionnel", juge le cabinet. Une facture que les ménages auront bien du mal à payer, compte tenu de la conjoncture de crise.